Balls Out : Volume 1 - Get dirty

le  03/12/2021   chez Rock City Music Label





Les autres groupes de hard rock français vont sûrement tirer la tronche, voire vraiment avoir « les boules » à l’écoute de cet EP (premier volet d’une trilogie) des 4 niçois de Balls Out, tant la puissance de frappe, la force - de conviction bien entendu ! -, la hargne vocale et le côté musical quelque peu rugueux sont de rigueur, omniprésentes ici sur simplement (et seulement) 4 titres. Qu’est-ce que ça doit être lorsqu’ils sont sur scène ? Ca doit dépoter un max, pêchu comme pas deux !
Bien droit dans leurs bottes, ce quatuor semble beaucoup aimer appuyer là où c’est lourd et percutant, là où les riffs sont matraqués sans autre forme de procès, là où le mot rock’n’roll a tout son sens et toute sa place. Il suffit d’entendre Back to real, Get dirty - le 1er extrait avec la présence du chanteur Rusty Brown (du groupe australien Electric Mary) et des chœurs fédérateurs -, El guapo gonzo et Big load, pour se rendre compte que nous avons à faire à un sacré méchant combo de loustics adorateurs d’AC/DC, Humble Pie et autres consorts.
A la seule différence peut-être, la voix du chanteur et bassiste Pat, criante de vérité, bien cassée, éraillée comme presque sortie d’outre-tombe (pas loin du regretté Lemmy Kilmister de Motörhead), éreintée à force d’être éructée, parfois sensible à un certain vibrato. Si les compositions sont plutôt mélodieuses et assez traditionnelles limite basiques dans la plus pure tradition qui soit, ces 4 zigotos ont du coffre et de quoi dépoter un max, donc à provoquer « les boules » chez leurs confrères et néanmoins concurrents…

C.LB