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Weekend Affair : Quand vient la nuit

le  27/11/2021   chez Pil Records/Les Nerfs à Vif





En chanson pop 100% française, on en connaît déjà un bon rayon et cela depuis bien des lustres, chacun(e) apportant sa pierre à l’édifice musical que sont ces ballades plus ou intemporelles qui nous trottent inlassablement et inexorablement dans la tête. Il en sera de même avec Weekend Affair, un tandem d’auteurs et de compositeurs originaires du Nord (de Lille et d’Amiens) qui savent mener leur barque sans être obligés d’en faire des tonnes côté arrangements pompeux et mixage alambiqué.
En effet, que ce soit le musicien (batteur), producteur (Gym ; Orco ; Vilain ; Wet Decision ; Grifon…) et directeur artistique (au sein des labels Play It Loudly puis Way Party Sound Studio) Cyril Debarge, ou le songwriter et chanteur « folk » Louis Aguilar (finaliste des Inrocks Lab en 2015) qui a collaboré avec entre autres Julien Doré, Yuksek, Albin de la Simone, Pomme et Rubin Steiner, ils ont « gravé » leur sillon, notamment sur les ambiances à apporter à leur dernier projet en commun.
Un nouvel album de 11 titres mid-tempo voire même épurés, pleins d’orgue, de gimmicks, de boite à rythmes et de petites touches psychédéliques, qui fleurent bon la pop électro vintage – années 60/70 - entre atmosphère lounge légèrement jazzique et cadences parfois lentes, parfois chaloupées, parfois sautillantes, et parfois dansantes du type « disco » (Déshabillée). Il en va ainsi de Fini de jouer (le 1er extrait), Te regarder danser, Dépêche-toi, Tout le temps, Enfants de la fatigue, Juste un rêve, Tes jambes à mon cou, J’ai mis mon survêt, Et après, sans oublier Quand vient la nuit.
Sans prétention artistique d’aucune manière, les morceaux assez entrainants et mélancoliques se suivent de façon plutôt lentes, lancinante, planante et nonchalante, le tout sur fond de textes poétiques et d’une voix douce, grave, profonde, feutrée, de crooner quelque peu désabusé. A l’écoute de cet opus, on a la nette impression de retrouver des mélodies d’antan un tant soit peu revisitées au goût du jour, comme ressortis d’un tiroir 50 plus tard. Bref, une (re)découverte dans l’air du temps…

C.LB



 
 
 
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