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Cats on Trees : Alie

le  28/01/2022   chez Tôt ou Tard





Les « chats dans les arbres » ne sont peut-être que deux mais ils dégagent autant qu’un vrai groupe, de par leur musique superbement douce, enveloppante, entraînante et limpide comme de l’eau de roche. On doit ce petit prodige musical à 2 musiciens toulousains, la chanteuse et pianiste Nina Goern, ainsi que le responsable des rythmiques, Yohan Hennequin, qui propose de la pop française mâtinée de rock et d’électro. Depuis 2007, année de leur formation, ce duo a sorti 2 albums (en 2013, où le tandem sera nommé aux Victoires de la Musique 2014 dans la catégorie Album révélation de l’année, et en 2018).
Pour leur 3ème opus, ils nous offrent de jolies chansons qui nous transportent, 13 ballades oscillant entre cadence maintenue et folk envoûtante, toutes plus envoûtantes, enlevées et fédératrices les unes que les autres. Que ce soit Please, please, please (leur 1er single), Wake up (à la guitare prenante), Dad on the moon (avec des arrangements aériens aussi lumineux qu’étincelants), Alie (l’un des 3 titres interprétés en français, une première pour eux !), Une nuit ou deux (au mid-tempo clair et planant), Took took (pop sautillante), Sirens call (reprise de leur tube sorti sur leur 1er disque qui s’intitulait tout bonnement Cats on Trees), Nino (à l’ambiance frémissante), Old friends (à l’atmosphère électrique), Lost found love (leur 2ème single qui invite à la danse), She was a girl (un 3ème single potentiel, facile à retenir), Tendresse (aux petites touches pianistiques épurées), ou bien encore Nobody (mécanique et new-waveux qui va crescendo), c’est un florilège de hits très accessibles genre passe-partout.
Sans vouloir aucunement être simpliste d’aucune manière que ce soit, ni dans la composition mélodieuse efficace ni dans la production organique discrète et ni dans l’assemblage sonore exigeant, c’est un concentré de morceaux certes légers mais fédérateurs qui accrochent l’oreille et ne vous lâche plus pendant 45 minutes. N’oublions pas de préciser que la voix de Nina y est pour beaucoup, tour à tour chaude et puissante, mutine – limite enfantine - et forte, agréable et prenante, profonde et évanescente, parfois haut perchée et parfois chavirante !

C.LB



 
 
 
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