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Cerrone : By Cerrone

le  14/10/2022   chez Because Music



Le single de cet été Cerrone & Purple Disco Machine "Summer Lovin'" : déjà un million de streams sur les plates-formes.

“Ma passion c’est de donner du plaisir et de la joie aux gens. Le disco est une musique qui a été inventée dans les années 70 pour danser, s’amuser, se séduire et s’envoyer en l’air”, déclare des étoiles dans les yeux Cerrone, le roi indétrônable du disco, 70 ans au compteur. On ne présente plus le génie de la batterie et des synthés, aventurier dans l’âme, touche-à-tout de génie et visionnaire musical. Inspiré par la soul langoureuse de Barry White, les cuivres du groupe Chicago et les basses funky de Temptation, Cerrone compose en 1976, alors même que le disco américain en est à ses balbutiements, “Love In C Minor“. Un ovni pour l’époque, long de 16 minutes et 30 secondes, avec sa grosse caisse mise en avant, ses chœurs de violons paradisiaques, son énorme basse et ses râles de jouissance tirés d’un film porno. Une invitation à danser irrésistible qui va devenir un classique instantané du disco, tourner en boucle dans les discothèques américaines, se vendre par millions et valoir un de ses premiers Grammy Awards à son auteur. Qui dans le sillage de ce succès hors-norme va aligner un nombre insolent de tubes (“Love In C Minor“, “Je Suis Musique“, “Supernature“, “Give Me Love“, “You Are The One“) qui appartiennent désormais à l’inconscient populaire et festif des 7 à 77 ans.

En une poignée d’années, fort d’albums disco qui se classent en tête des charts, et de tubes calibrés pour jouir et danser, Cerrone va s’imposer comme un incontournable des producteurs disco aux côtés de Nile Rodgers et Bernard Edwards (du groupe Chic), de Patrick Cowley, François Kevorkian, Patrick Adams, Larry Levan ou Giorgio Moroder, pour ne citer que les plus grands. “À la grande époque du disco, se rappelle-t-il, on ne vivait que la nuit, on fuyait la pop calibrée pour les radios, on détestait les nightclubs avec leur quart d’heure de slows suivi d’une demi-heure de tubes avec un DJ qui parlait par-dessus les disques. Le disco était une musique spécialement conçue pour les discothèques, qui poussaient à cette époque comme des champignons, pour que les gens se sentent sexy, dansent et oublient leurs problèmes à la porte. Mais les DJ’s manquaient de matériel, de morceaux qui possédaient cet esprit et suffisamment longs pour mettre en transe les danseurs. Moi et quelques autres, on a commencé à s’engouffrer dans cette faille, à fabriquer de la musique spécialement pour les discothèques. Le disco, c’est un état d’esprit, une façon de penser la production comme un voyage, la bande son d’un film imaginaire, c’est se mettre dans la peau des danseurs. L’objectif numéro un du disco c’est d’être festif et sexy et c’est pour ça que 50 ans après sa naissance le genre est plus que jamais présent !“



 
 
 
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