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Greywind : Afterthoughts

le  27/01/2017   chez Spinefarm Records/Caroline/Universal





Si on vous dit artiste irlandais presque tous styles confondus (pop, rock, folk), qu’il soit un groupe ou bien un musicien, vous citerez bien sûr les plus évidents voire les plus connus (U2 ; The Corrs ; Sinead O’Connor ; The Pogues ; Les Chieftains ; Les Cranberries) et même les plus ou moins récents (Snow Patrol ; Damien Rice ; Hozier ; The Script ; Kodaline ; All Twins). Il faudra rajouter bientôt Greywind, une formation de rock alternatif tendance métal des plus décoiffants qui soit, composée en réalité de 2 personnes et en l’occurrence des faux-jumeaux (Stéphanie O’Sullivan, la chanteuse à la petite voix aussi puissante que charmante et aussi relevée qu’enragée, ainsi que son frère Paul, le guitariste aux accords à la fois mordants et inspirés) qui nous offrent leur tout 1er album.
Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que ce duo a tout d’une grande...destinée ou, si vous préférez, d’un grand...avenir devant eux, tant leurs 10 morceaux dégagent une énergie et une force à toute épreuve mais aussi une légèreté et une élégance fascinantes dans les arrangements (merci au producteur britannique Jason Perry qui a déjà travaillé avec notamment Molotov, The Blackout, Matt Willis et McFly !) qui frisent un coup de génie, du moins, un coup de maître. La formule crescendo mise en place ici, c’est-à-dire une entrée en matière majestueuse genre ballade à la fois étincelante, douce, planante, délicate et évanescente qui vire rapidement vers des rythmes mélodieux plutôt enlevés et bien soutenus (Afterthoughts ; Forest ablaze ; Circle ; Stitch on my wings ; In autumn ; Wander), limite matraqués (The lake), fonctionne à merveille, à 100% pourrait-on rajouter !
Des ingrédients, certes déjà maintes fois utilisés par bon nombre de leurs confrères et consœurs et néanmoins aînés mais qui marchent à tous les coups, prouvent que même employés ici à bonne dose on ne peut plus harmonieuse, réussissent toujours à séduire ! Prenant, envoûtant et entraînant sont quelques-uns des qualificatifs qui pourraient seoir à merveille à cet opus autant contenu qu’agressif (Safe haven), autant mélancolique que lourd (Car spin), autant cadencé que sauvage (Desolate), bref, autant passe-partout que rentre-dedans. Donc, à écouter sans hésiter plus longtemps....

C.LB



 
 
 
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