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Eric Legnini : Waxx up

le  17/03/2017   chez Anteprima/Musicast





Si vous aimez les rythmes bien balancés du genre funky, R&B, soul, pop ou bien encore jazz - autant moderne qu’afro d’ailleurs ! -, alors vous allez être servi, ambiance garantie ici avec même parfois un petit côté « vintage » des plus entrainants et des plus euphorisants qui soit ! Des compositions aussi prenantes et tournoyantes qu’étincelantes et envoûtantes, qui fleurent bon le groove d’antan comme celui d’aujourd’hui, tour à tour planants et chaloupées, délicats et dansants, profonds et cadencées à souhait. Bref, de quoi susciter bien des envies de vouloir s’immerger une bonne fois pour toute dans ces atmosphères actuelles particulièrement accrocheuses qui savent si bien nous émouvoir et nous donner ce désir incommensurable de chalouper un max !
Le compositeur, producteur, arrangeur et musicien de jazz d’origine belge Eric Legnini l’a depuis longtemps compris, lui véritable fan de ces tonalités ondulatoires et, avec son piano ainsi que son Fender Rhodes, il nous offre 15 ballades orchestrées et inspirées avec doigté, qui nous font passer de l’un à l’autre des styles cités ci-dessus avec une aisance déconcertante et une inspiration débordante. Il y en a vraiment pour tous les goûts sonores – et les couleurs vocales aussi ! -, grâce notamment à la chanteuse et choriste canadienne Michelle Willis, présente sur 4 titres (I want you back ; The parkway ; Maybe ; et Sick & tired), à son chanteur fétiche Hugh Coltman - il l’avait déjà enrôlé sur l’album The vox, Victoire de la Musique en 2011 - au timbre si enjôleur (The sun will dance), à Yaël Naim aux vocalises aériennes comme en apesanteur (Despair), au chanteur de hip-hop Charles X à la voix de crooner et au flow dévastateur (Run with it – mi-chanté, mi-rappé -), sans oublier Anaëlle Potdevin (sur le psychédélique Riding the wave), Mathieu Boogaerts (sur le mélancolique Night birds), la chanteuse Natalie Williams, ex-Incognito (sur le percutant Living for tomorrow), et le trompettiste Ibrahim Maalouf (sur le crescendo The wire).
Ce qui n’empêche nullement Eric Legnini, entouré de ses complices habituels le batteur Franck Agulhon et le bassiste Daniel Romeo, de se faire ici et là un petit plaisir à travers 3 morceaux instrumentaux (Black samouraï – à la « Shaft » - ; Here comes the beat man ; Lagos 75) - plus un bonus caché assez court -, histoire de prouver qu’il sait explorer et maîtriser bien des atmosphères qui vont de l’une de ses références premières, Herbie Hancock époque avec les Headhunters, au légendaire groupe américain Sly & The Family Stone aux mélanges musicaux aussi divers que variés. Bref, de quoi passer d’un répertoire éclectique – et électrique - à l’autre avec une évidence, une affinité et une sensibilité jamais dénaturées.....

C.LB



 
 
 
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