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The Naked and Famous : Simple forms

le  24/02/2017   chez Kobalt/PIAS





The Naked and Famous : un drôle de nom de groupe qui cache en réalité un quintet originaire d’Auckland en Nouvelle-Zélande ! Sans être « nu », il pourrait bien vite se rendre « célèbre » tant leur musique pop/électro entêtante, mâtinée d’ambiances entraînantes, souvent très dansantes et parfois assez planantes, voire en suspens, ainsi que d’effets au synthé plutôt envoûtants, aurait de quoi en hypnotiser ou bien en faire bouger plus d’un(e). Composée du guitariste, choriste et producteur Thorm Powers et de la chanteuse Alisa Xayalith (duo fondateur), suivi d’Aaron Short, David Beadle, et Jesse Wood, cette formation indie-pop ne laisse vraiment pas indifférent, de par la multitude de hits fédérateurs en puissance et autres tubes potentiels en perspective qu’elle propose sur leur 3ème album.
10 titres fort prenants qui devraient assurément leur ouvrir les portes de la reconnaissance et, pourquoi pas, celles de la consécration chez nous, tellement leurs morceaux accrocheurs, bien cadencés et très inspirés, s’écoutent sans déplaisir ni prise de tête, portés par la belle voix légèrement juvénile d’Alisa. Que ce soit le 1er single Higher, le new-waveux The water beneath you, les aériens My energy et Falling, le cadencé Last forever, le mélancolique Losing our control, le percutant Blackslide, l’enlevé Laid low (autre single à venir), le doux The runners, ou bien encore le trafiqué Rotten (légèrement psychédélique), c’est un enchaînement de chansons enjoués, lumineuses, mélodieuses à souhait et facilement mémorisables.
Plutôt séduisants et passe-partout mais pas spécialement très originaux ni particulièrement arrangés savamment (malgré la présence du coproducteur américain Sombear, alias Brad Hale - qui a collaboré avec Tegan & Sara, Midwest Bon Iver, et Now Now -, de l’ingé son Carlos de la Graza, et du mixeur Ken Andrews - qui a travaillé avec Paramore, Replicants, ON, Year on The Rabbit, Digital Noise Academy et son groupe Failure), ces « hymnes » sont néanmoins suffisamment bien dosés et émotionnellement efficaces, apportant tout de même une sérieuse envie d’aller les voir sur scène pour se rendre compte de quoi il en retourne, c’est-à-dire si c’est simplement un épiphénomène ou bien alors un merveille « prodige » en devenir....

C.LB



 
 
 
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