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Oren Lavie : Bedroom crimes

le  25/04/2017   chez A+LSO/Sony Music





Si vous aimez une certaine forme de romantisme musical, accompagnée soit d’un piano classique mélodieux, soit parfois d’un petit orchestre de chambre violoneux, alors vous devriez apprécier à sa juste valeur l’artiste israélien Oren Lavie, auteur, compositeur, producteur, chanteur, de surcroît aussi dramaturge (Sticks and wheels), metteur en scène et réalisateur de clips, qui s’est d’ailleurs fait remarquer il y a 10 ans pour son 1er album, The opposite side of the sea, et surtout avec son clip en stop-motion tiré de la chanson Her morning elegance.
Ce 2ème emprunte la même voie que le précédent, 11 compositions harmonieuses en forme de ballades aussi jolies que délicates (+ un bonus, une reprise du titre cité précédemment en version électro/jazz doux, cristallin et hypnotique) qui pourraient bien vous envoûter, voire vous ensorceler par leur approche particulièrement mélancolique (Did you really say no ? – en duo avec Vanessa Paradis qu’on a beaucoup de mal à reconnaître ici ! - ; The passion song – accompagné d’arrangements chatoyants -), tournoyantes (Breathing fine – par petites touches - ; Sonata sentimental 2 – genre comptine -), profondes (Second hand lovers – d’une grande sensibilité -), cadencées (Look at her go – au synthé avec des effets un peu psychédéliques -), épurées (Note to self), intimistes (Something real), et même instrumentales (Sonata sentimental 3).
Côté timbre vocal, c’est plus que moins feutré pour ne pas dire susurré (Sonata sentimental 1), limite filet de fausset (Sonata sentimental 2), au ton bas parfois (Autopsy report – avec tout de même des chœurs à la fois lancinants et évanescents) et par moment en style écho (Look at her go), mais en général plutôt triste, peu expansif, presque chuchoté, assez en retrait et légèrement sourd. Quoi que l’on puisse dire et/ou penser, cet opus est néanmoins vite prenant et fort coloré, remarquablement arrangé grâce notamment à la belle présence de cordes et à la grande variété d’instruments souvent non-synthétiques. Et dire que ce touche-à-touche a même écrit un livre pour enfants, L’ours qui n’était pas là....

C.LB



 
 
 
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