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The Raven Age : Darkness will rise

le  17/03/2017   chez BMG Music





Un tout nouveau groupe d’origine anglaise formé à Londres depuis 2009, un 1er album plutôt accompli et très prometteur, un guitariste du nom de George qui n’est autre que le fils du célèbre bassiste d’Iron Maiden, Steve Harris ! Si l’on devait s’arrêter qu’à ses seuls « faits d’armes », ce serait pour le moins réducteur envers la formation The Raven Age, ne croyez-vous pas, prédestinée elle aussi à se faire un nom dans la musique du type heavy metal ? Jugeons plutôt sur pièce avec ce disque qui mérite qu’on s’y penche un peu, voire plus, d’autant que le « déplacement » en vaut amplement et largement la chandelle !
Fort est de constater que les 5 membres de ce combo estampillé metalcore savent de quoi ils parlent et surtout comment l’interpréter, tant ils empruntent l’art et la manière de leurs aînés avec une certaine dextérité de jeu limite frénétique et une évident sens du lyrisme comme de la composition et du rythme. 13 titres tonitruants qui s’étalent sur exactement 75 minutes (quelques morceaux dépassent les 6, 7 et même les 8 mn !), remplis de riffs bien aiguisés et pleins d’accords continus, tour à tour cadencés (Promised land), relevés (Age of the raven ; Salem’s fields – le 1er single qui monte crescendo -) et lourds (The dying embers of life – et son beau final à la guitare -), presque trop chargés (The death march), voire parfois tambourinés et pétaradant à souhait (Angel in disgrace ; Trapped within the shadows), mais aussi d’ambiances plus calmes (Wings of change), plutôt mélodieuses (The merciful one), profondément mélancoliques (le court Darkness will rise) et néanmoins particulièrement soutenues (Eye among the blind ; My revenge ; Behind the mask).
Bref, assez loin du « enfoncez-moi bien ça dans le crâne » ! Heureusement d’ailleurs car la voix du chanteur Michael Burrough arrive aisément à se démarquer tout en s’imposant clairement, puissamment, bien en avant, timbre légèrement éraillé à forte tendance épique, rehaussé ici et là de chœurs, en résumé, capable de s’imposer sans avoir besoin d’en faire beaucoup ni de jouer forcément la carte du « gros bourrin » ! Quand on vous disait qu’il fallait commencer à parier sur « L’âge du corbeau », ce n’était pas des paroles en l’air puisque, après Iron Maiden, Mastodon, Gojira, Ghost, Tremonti, Opeth et Delain, il va faire prochainement la 1ère partie de la tournée d’Anthrax...

C.LB



 
 
 
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