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The Sword : Greetings from...

le  05/05/2017   chez Razor and Tie/Spinefarm Records/Universal





Mieux vaut tard que jamais ! Voici enfin le tout 1er album live - après 6 opus studio quand même ! - de The Sword, groupe de heavy metal américain (et non québécois comme un autre du même nom mais sans le The !), originaire d’Austin au Texas, qui officie autant sur les ondes que sur les scènes (notamment avec Metallica, Lacuna Coil, Trivium, Machine Head, Nebula, Cluth, et Lamb of God) depuis plus de 12 ans ! Concernant donc ce disque, il regroupe 9 titres sélectionnés à partir de plusieurs de leurs concerts enregistrés lors de leur tournée en automne 2016 avec Opeth, formation de métal progressif quand à elle estampillée suédoise.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette galette nous restitue un gros son lourd, assez fédérateur (le presque dansant John the revelator), tour à tour bien frappé (Buzzards), bien tabassé (Tres brujas), bien assourdissant (The horned goddess), bien cadencé (The chronomancer 1 : Hubris), bien relevé (Maiden, mother & crone), bien envoyé quoi (Mist & shadow), parfois bien planant aussi (le court instrumental Agartha), et un peu sourd tout de même sur les bords (Tears like diamonds).
Dire que les tonalités sont bel et bien restituées serait une gageure, d’autant que la voix du guitariste et chanteur John « J.D. » Cronise, très rock U.S., n’est pas spécialement bien mise en avant, un peu chevrotante tel que sur Mist & shadow, voire même légèrement en retrait comme on peut l’entendre sur Tears like diamonds. Certes, l’ensemble est plutôt fort structuré et charpenté, les riffs tenaces, le rythme échevelé, mais les accords sont on ne peut plus basiques et ici et là en distorsion tel que sur Agartha ou alors en vibration comme sur Tres brujas. Bref, il y a à boire et à manger !
Néanmoins, les fans devraient quoi qu’il en soit appréciés ce déluge de décibels sonores façon stoner ou doom qui nous fait penser un peu à Black Sabbath, et qui devrait donc faire plaisir aux nostalgiques d’un passé révolu, sur fond d’ambiances plus ou moins psychédéliques et de chœurs plutôt abordables pour un quartet de métal...

C.LB



 
 
 
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