en 
 
 
cinema
Musique concerts festival actu   > sorties <

 
 

Brother Firetribe : Sunbound

le  24/03/2017   chez Spinefarm Records/Universal Music





Si on voulait attirer ou, du moins, toucher un très grand nombre de personnes, on ne s’y serait pas pris autrement ! Pensez donc, un groupe de rock d’origine finlandaise qui ratisse large dans une ambiance sonore formatée et un esprit musical assez linéaire, plutôt classique, voire même « passe-partout », le tout arrangé à une sauce cadencée disons soutenue mais sans plus, ponctuée de riffs puissants de toute beauté et de chœurs à point bien comme il faut. Bref, de quoi accrocher n’importe quel quidam en quête de tonalités percutantes et fédératrices sans se faire (trop ou nullement) mal aux oreilles !
La formation Brother Firetribe en est l’exact reflet, le parfait exemple de ce style de pop/rock accrocheuse typée hard F.M. qui dégouline à travers des compositions ciselées et ficelées à souhait (mixées justement par le finlandais Mikko Karmila qui a travaillé entre autres avec Nightwish – dont le guitariste Erno “Emppu” Vuorinen est bien présent ici en tant que membre -, Stratovarius, Amorphis, Lordi et Children of Bodom), certes n’apportant rien d’original ni de transcendant à l’univers rock métal actuel que l’on connaît mais qui a au moins le mérite d’être « bien foutu » sur toute la ligne et de rassembler à peu près tout le monde.
A ce sujet, le 4ème album de ce quintet en est la preuve flagrante, avec 12 titres entrainants au possible, plus ajustés au millimètre près les uns que les autres, depuis l’instru progressif en entrée en matière (Sunbound) jusqu’au dernier morceau aussi beau que prenant (Phantasmagoria), en passant par des ballades mélodieuses initialisées pour devenir toutes des hits potentiels afin de plaire au public (Indelible heroes ; Taste of a champion ; Give me tonight – rapide et dansant, exécuté avec dextérité - ; Strangled ; Heart of the master ; Restless heart ; Big city dream), ni plus ni moins ! Donc, pas de lourdeur intempestive ou assourdissante ici !
En résumé, il va falloir vous y faire et accepter l’inévitable, que ce combo de qualité, aussi efficace qu’attachant et leader en son pays dans le domaine de l’AOR, a une certaine profondeur ambiante (on pense au « melodic rock » des années 80 genre celui de Foreigner, Bon Jovi, Survivor ou de Journey), et du répondant, à en croire la belle voix de son chanteur (Pekka Ansio Heino) qui ne dévie presque pas d’un iota pendant 45 minutes, montre en main (sauf un très léger vibrato sur Last forever avec du synthé en intro). Du cousu main – et vocal - qu’on vous dit !....

C.LB



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique