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Nickelback : Feed the machine

le  16/06/2017   chez BMG/Warner Music





Plus de 50 millions d’albums vendus dans le monde, des disques de platine à la pelle, plusieurs tops surtout dans les classements rock nord-américains et quelques belles récompenses à la clé, ainsi qu’un célèbre combo de 4 auteurs, compositeurs, musiciens dont l’un est interprète et tous originaires du Canada, sans oublier un 9ème disque au compteur à nouveau coproduit par le fameux Chris Baseford (Slash ; Shinedown ; Avril Lavigne ; Mötley Crue ; ZZ Top ; Rob Zombie ; Dokken ; John 5 ; Monster Magnet ; Tommy Lee...) qui vient tout bonnement clôturer cette (fausse) énigme à point nommé : alors, qui sont-ils ? Vous avez trouvé ? Le groupe Nickelback bien sûr, toujours plus inspiré, plus appuyé, plus lâché aussi, ondulant subtilement entre hard-rock, métal, alternatif et grunge sans aucune difficulté ni la moindre hésitation !
11 morceaux particulièrement mélodieux dans les règles de l’art, puissamment assénés et relevés par des guitares mordantes (Feed the machine), aux riffs cadencés bien en avant avec vocoder en prime (Coin for the ferryman), souvent entraînants (Silent majority), parfois saccadés voire sautillants et même échevelés du type « ferraille » (Every time we’re together), rehaussés soit de solos de guitares fulgurants (Must be nice ; For the river), soit de percussions (The betrayal / act 3 – avec guitare acoustique en intro comme d’ailleurs sur l’instrumental de toute beauté, The betrayal / act 1 -), ou alors cajoleurs et doux (After the rain), ponctués de ballades aussi mélancoliques qu’ensorcelantes (Song on fire – le 1er single -), à la fois lourdes et cadencées (Home) mais fédérateurs à plus d’un titre !
Justement, on pourrait aisément reprocher à cette formation heavy de cibler leur musique F.M. très accrocheuse, au touché impeccable et néanmoins prenant, pour ne pas dire « abordable », destinée à un public large plutôt jeunes ados, chantée tour à tour agréablement par le guitariste Chad Kroeger, puis au refrain en chœurs harmonieux avant de passer en mode « écho » rageur, mais ce serait vite les cataloguer dans un seul registre, eux qui usent allègrement du subterfuge distorsions et autres rythmes tonitruants pour en envoûter plus d’un(e). Raison de plus donc pour ne pas passer à côté de ce succès commercial convaincant qui sait y faire pour garder une ligne de conduite massive, tout en utilisant une formule « mainstream » efficace très « feel good rock » (à la Aerosmith, à la Van Halen, à la AC/DC, à la Poison, à la Whitesnake, ou bien à la Boston) qui fait ses preuves depuis au moins 1995...

C.LB



 
 
 
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