en 
 
 
cinema
Musique concerts festival actu   > sorties <

 
 

Galactic Cowboys : Long way back to the moon

le  17/11/2017   chez Music Theories Recordings/Mascot Label Group





Il y a de ces noms de groupes je vous jure, en l’occurrence ici un de rock, voire plus tendance heavy métal quelque peu alternatif, qui ne donnent pas vraiment ni forcément envie d’y jeter un coup d’œil, du moins, d’y prêter une oreille attentive ! Il faut bien reconnaître que Galactic Cowboys ou, si vous préférez, les « Cowboys de la Galaxie », ça sonne un peu Les gardiens de la Galaxie et même Les cowboys de l’Espace, film de et avec entre autres Clint Eastwood sorti en 2000. Mais ne nous égarons pas, il s’agit cette fois d’une formation de prog américain qui sévit depuis 1989 au Texas, à Houston pour être plus précis.
17 ans que l’on avait (presque) plus entendu parler d’eux - à part 3 shows à Houston, Dallas, et Austin en 2009 – et les voilà qui déboule avec un nouvel album (le 8ème, leur précédant opus Let it go remontant justement à l’an 2000 !) et son bon vieux rock des familles à travers 13 titres (dont 2 bonus) dans le vague espoir de reconquérir ou plutôt dans la ferme intention de s’imposer face à toutes ces anciennes légendes et autres stars d’une époque (souvent révolue pour la plupart !) qui remettent le couvert après des années dites de « sommeil » ! Le résultat ne se fait pas attendre : c’est bel et bien toujours ces fameux 3 accords traditionnels, aussi classiques que basiques mais néanmoins mélodieux qui reviennent comme si de rien n’était, avec des chœurs de toute beauté, chatoyants et très harmonieux (sur l’ensemble des chansons d’ailleurs !), des riffs tapageurs en cavalcade (In the clouds), bien enlevés (Drama) ou relevés (Internal masquerade – le 1er single -), fort soulignés limite acérés (Blood in my eyes), une batterie bien frappée (Agenda), tambouriné à souhait (Next joke ; Hate me ; Say goodbye to Utopia), tabassé « à donf » (Zombies ; Losing ourselves ; Believing the hype), ainsi que des ballades lourdes et mélancoliques (Amisarewas) assez accrocheuses (Long way back to the moon).
Bref, le rythme est particulièrement soutenu, les refrains accrocheurs plus d’une fois, sans oublier la voix du chanteur Ben Huggins tour à tour et nuancée, légèrement prononcée ou accentuée ici et là. Intitulé « sans doute le groupe métal le plus mélodique ayant existé chez les chrétiens ou dans les marchés en général », ce quatuor de « cowboys » est très loin d’être des « enfants » mais pourtant « de chœurs », à en juger par leurs techniques tendance assez trash métal et, surtout, par leur style vocal inspiré des Beatles (rien que cela !)....

C.LB



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique