en 
 
 
cinema
Musique concerts festival actu   > sorties <

 
 

Vandenberg’s Moonkings : MK II

le  03/11/2017   chez Mascot Records/Mascot Label Group





On aura beau dire qu’avec le rock, on a tendance à retrouver assez régulièrement voire presque à chaque fois un peu les mêmes ambiances, notamment l’éternel schéma musical préétabli et cela d’un groupe à l’autre – rythmes relevés, riffs appuyés, voix puissante, solos de toute beauté, ballades entêtantes -, ça n’enlève en rien le fait de découvrir des formations plus ou moins nouvelles qui continuent à nous perpétuer ce célèbre son indémodable et à nous (dé)montrer ou, plutôt, à nous prouver ce qu’elles sont (encore) capables de faire en la matière, même en ressassant de bonnes et incontournables vieilles recettes d’antan.
Cette fois, c’est au tour de Vandenberg’s Moonkings - loin d’être un inconnu chez les amateurs de jeux de guitares ciselés aussi rapides qu’appuyés - de faire la preuve qu’ils n’ont rien perdu de leur verve assez rocailleuse ni de leur dextérité d’exécution sans faute de goût, d’autant que derrière ce combo de hard-rock(eurs) un peu blues sur les bords, « se cache » Adrian Vandenberg, l’ancien guitariste de Whitesnake (et néanmoins toujours virtuose, même en étant ailleurs !). Rien à redire, c’est du cousu main, sagement et proprement aligné, sans (quasiment) aucune fioriture : du lourd pur jus à la sauce bluesy (Ready for the taking) mais juste ce qu’il faut (Tightrope), soulignée avec doigté (All or nothing), bien soutenu, assez rapide (Love runs out – dans l’esprit d’AC/DC -) et relevé comme il se doit (Reputation ; New day), avec des vocalises accrocheuses soient toutes seules (Angel in black) soient alors en chœurs (What doesn’t kill you), et des compositions guitaristiques étourdissantes et des tonalités plutôt originales (The fire ; New day), sans oublier « le slow qui tue » (Walk away) : comme quoi, c’est chez ces rockeurs qu’on trouve les plus belles ballades !
Il faut reconnaître que l’ensemble des 12 titres du 2ème album de ce quatuor épique – dont un bonus en forme d’exercice de style irréprochable – est particulièrement prenant, heavy très connoté seventies (entre autres à travers les 2 derniers morceaux dont If you can’t handle the heat, chanson sur laquelle Adrian se lâche comme jamais !), asséné avec une certaine cadence, parfois détachée mais toujours criante de vérité, surtout due à la voix aussi marquante que bluffante du chanteur Jan Hoving. Si pour Adrian Vandenberg, cela dure depuis 40 ans, pour nous, c’est une découverte à chaque fois renouvelée avec plaisir....

C.LB



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique