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Vanished Souls : Vanished souls

le  30/03/2018   chez Frozen Records/Chancy Publishing





S’appeler les “Ames Disparues”, ça n’inaugure pas quelque chose de forcément très réjouissant ni n’annonce rien de franchement joyeux à la base ! Alors, quand un groupe français se met à porter un tel nom, on ne peut qu’avoir l’appréhension pour certains – et sans doute la curiosité pour d’autres ! - d’entendre des ambiances plutôt mélancoliques, sombres, voire troubles et même tristes limite angoissantes comme c’est le cas avec les 1er, 8ème et dernier titres, Ghosts, No sulfering et Silencio, 3 mélodies douces, lentes, langoureuses, planantes et parfois épurées qui résonnent un peu style années 60, certes à la guitare et aux chœurs harmonieux mais aux effets plus ou moins effrayants sur fond de gravité vocale, celle du chanteur DriX.
Mais, fort heureusement, ce 1er album ne s’arrête pas à ces quelques modalités d’usage puisque Vanished Souls se démarque avec des arrangements joliment soignés et des vocalises agréablement travaillées, permettant ainsi aux 9 autres chansons d’être toutes bercées de chœurs entêtants et d’orchestrations diverses. Que ce soit My rom et 3.42 aux accélérations variées – d’abord légèrement cadencées puis exagérément speedées avant de revenir lymphatiquement « à la normale » -, All forget telle et You’re not alone (le 1er single) telles 2 ballades discrètement aériennes, Nauseous façon pop/rock un peu syncopée aux timbres vocaux comme en apesanteur, Am your shadow au rock électro plus puissant, Between us and everything entre atmosphère lumineuse, spleen et voix éthérée, ou Shame au rythme aussi lancinants que répétitif, c’est un florilège de morceaux conçus pour voyager dans des sphères musicales originales.
De là à dire que nous sommes en présence d’une galette psychédélique et expérimentale, c’est un peu exagéré mais les nuances apportées ici et là, surtout au niveau de petites teintes mystiques se trouvant accolées à quelques-unes des multiples sonorités du disque, n’y sont pas complètement étrangères ! Raison de plus pour ne pas bouder son plaisir en ne laissant « envahir » par ses tonalités si particulières qui font toute la différence et surtout la richesse de cette formation décomplexée et atypique, entièrement « made in France »....

C.LB



 
 
 
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