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Saturday night fever – La fièvre du samedi soir (jusqu'au 30 avril)

le  16/02/2017   au Palais des Sports, Porte de Versailles 75015 Paris (jeudi, vendredi et dimanche à 20h, samedi à 15h et 20h30 et dimanche à 15h), puis en tournée en France du 13/05 au 27/01/18

Mise en scène de Stéphane Jamy avec Fauve Hautot, Nicolas Archambault et toute la troupe écrit par Nick Cohn


« SATURDAY NIGHT FEVER », la comédie musicale 100 0/0 « made in France » s'exporte au Canada dès cet été : après une grande tournée en France, Fauve Hautot et Nicolas Archambault se produiront du 28 juin au 3 septembre 2017 pour 50 représentations au Théâtre Capitole – Quebec.

Puisque les comédies musicales ont le vent en poupe depuis plusieurs années - à voir le nombre d’adaptations et de reprises proposées au public ces temps-ci ! -, il était sûr voire évident que le succès planétaire de Saturday night fever (alias La fièvre du samedi soir), d’ailleurs autant en version musicale (plus de 40 millions d’albums vendus) que celle cinématographique (consécration internationale pour ce film devenu culte permettant à son interprète principal de devenir l’icône de toute une génération), allait susciter l’envie pour ne pas dire inspirer fortement l’intérêt de quelques producteurs de spectacles au flair infaillible.
Justement, comme cette année sonne les 40 ans de sa sortie sur grand écran, on se devait de célébrer comme il se doit cet anniversaire en grandes pompes avec un spectacle à la hauteur de nos attentes : une salle prestigieuse pouvant contenir une bonne vingtaine de danseurs aguerris sur scène, la fameuse BO aux multiples tubes disco réorchestrés pour l’occasion, 3 chanteurs et choristes émérites en live, un artiste de la trempe de John Travolta pour lui succéder dignement, sans oublier une partenaire reconnu et tête d’affiche en la personne de Fauve Hautot, découverte dans l’émission télévisée Danse avec les stars.
Si le pari tient la route pendant 2 heures grâce à la présence palpable d’une énergie communicative et d’un enthousiasme assez délirant (un mister loyal des plus décontractés qui soit, des numéros de danse à profusion et souvent époustouflants, un décor circulaire original, polyvalent et coulissant, astucieusement agencé), il est malheureusement à déplorer que la prestation rigide, pas assez fluide, trop technique, voire même très mécanique, de la fougueuse Fauve même si elle semble danser comme elle respire, ainsi que l’accent québécois et faussement de kaïra plus ou moins prononcé et, de plus, zozotant du canadien Nicolas Archambault en Tony Manero gâchent un tant soit peu l’idée que l’on se faisait en assistant à l’ensemble de cette représentation pourtant de haute voltige.
L’aspect narratif de l’histoire n’est fort heureusement pas à remettre en cause, respectant à la lettre les aventures de ce jeune New-Yorkais italo-américain de 19 ans qui va tenter d'agrémenter sa morne existence dans son quartier de Brooklyn grâce à ses talents de danseur en se rendant chaque samedi soir au 2001, une boîte disco où il est le roi de la fête. Mais il faut reconnaître que parfois, on a la très nette impression que l’on veut essayer de faire durer le plaisir en essayant d’en rajouter (certains hits reviennent inlassablement) et de jouer avec nous, spectateur en attente, histoire de combler certaine lacunes scénaristiques et autres vides scéniques. Dommage, il manquait peu de choses pour que la magie opère à 100% parfait et que l’on s’en donne à cœur-joie !

C.LB



 
 
 
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