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Les Caramels Fous dans Cirque plein d’airs (jusqu'au 4 mars)

le  26/01/2018   au 13ème Art, centre commercial Italie 2 place d’Italie 75013 Paris (du jeudi au samedi à 21h)

Mise en scène de Stéphan Druet avec Vincent Baillet, Gaël Cesbron Jérôme Cuvilliez, Xavier Dauchart, Mériadec De Rigaud, Thierry Durot, François Dussillol-Godar, Duarte Fernandes, Laurent Giordanengo, Jérôme Guérin, Amaury Guiraud, Alexis Haouadeg, Laurent Lapeyre, Jérôme Lhommeau, Sylvain écrit par Antony Puiraveaud




Il ne faut en aucun cas bouder son plaisir d’aller voir Les Caramels Fous, une compagnie de théâtre amateur passionnée de comédies musicales qui sévit depuis maintenant plus d’une trentaine d’années et qui s’amuse allégrement à parodier, sous la forme d’une revue humoristique pastichée, plusieurs grandes thématiques du divertissement culturel, souvent puisées autour de certains grands titres de cinéma ou de la chansons qu’ils se réapproprient à leur sauce. Après avoir caricaturé les mœurs de notre temps à travers notamment l’église, le polar et le western, c’est au tour du cirque - celui d’antan - d’être passé au crible ou, si vous préférez, à la moulinette par les soins de cette troupe composée uniquement d’hommes à la fois comédiens, chanteurs et parfois danseurs, et où n’importe lequel des rôles qu’ils interprètent est joué par eux et eux seuls, avec le costume coloré chatoyant de circonstance et le grimage outrageusement délirant qui va avec.
Il va s’en dire que les musiques toutes très célèbres, entre standards tirés du patrimoine autant français qu’international et airs connus empruntés à l’opérette comme à l’opéra, vont bon train surtout réécrites pour l’occasion, servant de fil conducteur à une histoire unique, bourrée de gags et pitreries en tout genre, ainsi que de jeux de mots ( d’ailleurs, comme le titre de cette dernière !) et autres drôles d’expressions de la langue française. Impossible de ne pas sourire et même rire en écoutant leurs versions revues et corrigées de Daniel Balavoine, Rossini, Donna Summer, Bernard Lavilliers, Bizet, Michael Jackson, Claude François – entremêlé avec Le lac des canards, pardon, des cygnes ! -, Le roi Lion, George Michael, Indochine, Verdi, Lady Gaga, Stromae, David Bowie, France Gall, Scott Joplin ou Bourvil !
La vingtaine de personnages sur scène s’en donne à cœur-joie malgré un scénario bancal et pas assez finalisé, quelques enchaînements approximatifs, des liens mal maîtrisés et des fondus au noir abrupts. Quoi qu’il en soit, ce spectacle « musical » aux allures de Piste aux étoiles débridée, certes moins abouti que les précédents, reste tout de même une bonne surprise, festif à souhait, réjouissant au possible, particulièrement exagéré et plutôt bien chanté, le tout avec, comme d’habitude, une bonne dose d’humour grivois à prendre, évidemment, au second degré....

C.LB



 
 
 
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