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- 3 pièces en mai et juin 2018 (jusqu’au 23 juin)

le  16/05/2018   au Studio Alfortville, au théâtre La Criée à Marseille et au théâtre national de Nice

Mise en scène de notamment Christian Benedetti.... avec entre autres Hélène Vivès.... écrit par Sarah Kane, Edith Amsellem...




-Théâtre Studio Alfortville (du 16/05 au 23/06) : 4.48 psychoses de Sarah Kane (mise en scène Christian Benedetti avec Hélène Vivès.

Sarah Kane, auteur dramatique anglaise, a beau être morte très jeune, et il n'y a pas si longtemps, elle fait pourtant, déjà, partie du patrimoine et a inscrit son nom au fronton du théâtre contemporain. Elle a, en l'espace de cinq pièces seulement, bouleversé l'idée que l'on pouvait se faire des limites de la représentation et creuser un territoire de violence et d'abjection où les fleurs qui poussent côtoient les corps qu’on ampute. Mélange de beauté et d’horreur, ce théâtre éminemment métaphorique témoigne d'un esprit torturé, en proie à des angoisses indescriptibles. Tourné vers le plus intime de l'être, il atteste aussi des déchirements du monde. 4.48 Psychosis parle d’une dépression psychotique et de ce qui arrive à l’esprit d’une personne quand disparaissent complètement les barrières distinguant la réalité des diverses formes de l’imagination. Si bien que vous ne faîtes plus la différence entre votre vie éveillée et votre vie rêvée.

-La Criée / Théâtre National de Marseille (du 23 au 26/05) : J’ai peur quand la nuit sombre – création de Edith Amsellem

Tout le monde connaît Le Petit Chaperon rouge, célèbre conte d’avertissement sur les dangers de la désobéissance : « Petite fille, ne t’écarte pas du droit chemin, sinon tu rencontreras le loup et il te mangera ! ». Comment un conte aussi transgressif a-t-il pu nous parvenir expurgé, réduit à une simple histoire visant à éduquer les enfants conformément aux règles du code social d’une époque ? Qu’en est-il de l’histoire de trois générations de femmes (la grand-mère - la mère - la jeune fille) se transmettant l’essence même de la vie, du parcours initiatique de cette jeune fille pubère et du happy-end dans lequel l’héroïne s’en sort seule ?
En confrontant le conte à quelques-unes des trente versions moins policées que celles de Perrault et Grimm, version taraudées par l’érotisme et l’angoisse de la dévoration, Edith Amsellem exhume toute la force de ce folklore original. J’ai peur quand la nuit sombre est une invitation au public à suivre le fil rouge de cette histoire, à se risquer jusqu’au coeur secret et inconscient du conte, à rendre aux femmes cette histoire initiatique qui parle d’elles pour refléter peurs et désirs. Une figure féminine qui ne se soumet pas à la loi indiscutable, universelle, de la sauvagerie masculine. Elle défie la peur, l’homme, l’extérieur, assume de prendre le risque de rencontrer le loup et apprend à détaler pour vivre libre. Dans un dispositif théâtral audacieux disséminé dans un parc public, cette version du célèbre conte retrouve toute la force poétique et symbolique de l’original, celle d’un d’un voyage initiatique à l’intérieur du féminin et de tout ce qui se transmet de mère en fille.
En plein air au Parc de Maison Blanche, dans le 9ème arrondissement de Marseille. Une programmation commune avec Le Merlan, Scène nationale de Marseille. Coproduction La Criée.

-Théâtre National de Nice (du 24 au 27/05) : Les Utopies Culturelles

50 ans après Mai 68, le Théâtre National de Nice a imaginé un rendez-vous de saison autour du thème des utopies culturelle. Quelles utopies pour aujourd’hui et demain ? Et comment les mettre en perspective avec les artistes et les disciplines actuelles ? Au-delà de l’aspect contestataire politique et sociologique, 1968 et sa décennie ont été le point d’orgue d’une révolution artistique et culturelle. Mai 68 Les Utopies Culturelles, c’est trois jours de fêtes, de découvertes, de rencontres et de créations autour de performances et de happenings d’artistes. Trois jours qui seront traversés par l’évocation de l’héritage culturel, créatif et utopiques des années 60/70.
Un projet réalisé avec des metteurs en scène, tous créateurs exceptionnels, et attachés, chacun à leur manière, à cet esprit de liberté et d’ouverture. Ainsi le TNN donne carte blanche à Linda Blanchet [Cie Hanna R], Sylvie Osman et Greta Bruggeman [Cie Arketal], Ézéquiel Garcia-Romeu [Théâtre de la Massue], Cyril Cotinaut [TAC Théâtre], Éric Oberdorff [Cie Humaine] et Renato Giuliani.



 
 
 
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