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- expo : Cheyenne Carron "Survie, le monde d'après" à la Galerie Joseph (jusqu'au 22 mai)

le  21/05/2022   au sein de la Galerie Joseph, 78 rue de Turenne 75003 Paris (ouverture de 10h à 19h)

Mise en scène de Cheyenne Carron avec 30 oeuvres écrit par ou plutôt peint par Cheyenne Carron


Les 21 & 22 mai, Cheyenne Carron vous livrera « Survie, le Monde d’après » à la galerie Joseph, 78 rue de Turenne à Paris, une exposition de plus de 30 de ses œuvres poétiques, un regard intime sur notre société désorientée.

Cheyenne Carron fait partie de la lignée de cinéaste-peintre Français. Ex-enfant de la DDASS, à l’âge de vingt ans, elle quitte sa province pour Paris avec la motivation d’y réaliser ses œuvres : faire des films et peindre. Avant elle, Pialat, Cocteau, sont passés du cadre de l’objectif à celui de la toile ou inversement.
Autodidacte, Cheyenne Carron déploie dans ses peintures et ses films, son univers intime singulier et radical. Elle réalise une quinzaine de films tout en peignant des toiles. Elle dédiera son premier livre de peintre « à ses nuits d’insomnie qui l’ont guidée vers la peinture ».

Avec sa série « Survie », « l’artiste complète », dans la lignée des peintres-cinéastes français, nous projette en un monde nommé, celui « d’après ». Un monde qui se raconte et provoque la rêverie. De l’intime en toute chose. Que l’on soit face à des personnages évoluant sous des ciels brouillés aux fumées opaques, respirant la lumière ; ou devant des habitations incertaines flottant dans les airs, l’artiste nous convie à ressentir l’instant, celui qui est précisément en train de se vivre ; un temps suspendu qui envisage l’avenir.

Dans l’exposition, une deuxième série, « Des guerres et des dieux » réalisée avec des images de conflits du photographe reporter de guerre Patrick Chauvel. Ici, Cheyenne Carron peint des personnages sur des clichés en temps de guerre. De ces photographies de guerre aux instants de vie cruciaux, chargés de tensions, Cheyenne Carron y introduit des personnages hors du temps, presque mystique. Une part invisible de ce qui nous constitue semble surgir des champs de ruines, la douceur dans ce qui meurtri, l’humain dans l’innommable. Un vent de paix souffle dans le déchirement.



 
 
 
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