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- expo : 10ème saison photographique de l'Abbaye royale de l'Epau (jusqu'au 6 novembre)

le  15/06/2022   au sein de l'Abbaye royale de l'Epau, Route de Changé 72530 Yvré-l’Évêque

Mise en scène de s différents artistes photographes avec des photographies exposées en extérieur ou en intérieur écrit par ou plutôt photographié par Pauline Daniel, Charles Delcourt, Pierrot Men, Baudoin Mouanda, Eric Pillot, Alain Szczuczynski,...




L’Abbaye royale de l’Epau, aux portes du Mans, célèbre en 2022 la 10e édition de sa saison photographique.

Dix années de photographies exposées en extérieur ou intérieur, du plus grand format au plus petit, du monde entier ou de la Sarthe pour mieux en appréhender les richesses et évolutions… qui démontrent la volonté de faire bouger les clivages, de s’interroger sur le monde qui nous entoure, de mettre en avant la créativité des photographes d’aujourd’hui et dans la valorisation d’un lieu patrimonial offrir une offre culturelle pour tous.

Outre l’Abbaye et son parc de 13 hectares, la programmation se développe également en dehors des murs en trouvant sa place en plein cœur du centre-ville du Mans, à l’Hôtel du Département - Préfecture et à la gare SNCF ou sur des écluses du département de la Sarthe afin de créer un parcours hors les murs accessibles à tous de juin à décembre

Pour cette année exceptionnelle seront présentées les œuvres de Pauline Daniel, Charles Delcourt, Pierrot Men, Baudoin Mouanda, Eric Pillot, Alain Szczuczynski, Joël Geffray et Rémi Lepinay, Slinkachu, Jean-Marie Ghislain, Virginie Nguyen Hoang, Nicolas Krief… sur la thématique de notre rapport à notre environnement, aux autres, à notre mémoire collective, à nos représentations et aux évolutions de la société

En outre seront également valorisés les travaux réalisés par les classes de collégiens participant au dispositif « À l’école du regard - Photographie au collège » ainsi que de nombreuses découvertes comme l’insolite Sténopé immersif créé par le Boucan des Arts et le collectif Clepsydre, accompagné de visites guidées, ateliers, temps de création et formations.

-"In situ" d'Eric Pillot :
Depuis plusieurs années, Éric Pillot photographie l’animal, l’animal sauvage, dont certaines espèces ne survivront sans doute bientôt plus que dans des zoos dans les années à venir. Sans utiliser aucune retouche, ni montage numérique, il a commencé sa série « In Situ » dans les parcs européens, et a ensuite élargi ce travail dans une autre culture et d’autres espaces, ceux des États-Unis.

-"Du chêne lorne à la vallée des pierres" d'Alain Szczuczynski :
Retrouver, redécouvrir celle dont nous parlons beaucoup mais que nous n’écoutons plus vraiment et que nous ne prenons plus le temps de regarder. Voici à quoi nous invite Alain Szczuczynski à travers les photographies prises au fil des derniers mois au coeur de la forêt de Bercé. Simplement savoir laisser derrière le brouhaha du temps des Hommes, profiter des lumières, savoir écouter les premières tirades d’un merle insomniaque… C’est donc véritablement une rencontre dont il s’agit, il nous propose « d‘entrer en forêt ».

-"L'île d'Eigg" de Charles Delcourt :
Quand il débarque sur Eigg en 2015, Charles Delcourt ressent une forme de coup de foudre. À la fois pour les paysages magnifiques de cette île écossaise mais aussi et surtout pour le mode de vie, rude et engagé que développent les habitants devenus propriétaires de leur île en 1997. Au fil de ses séjours réguliers sur place, il découvre et documente leur façon d’être, assortie d’un modèle énergétique original : l’île d’Eigg est en autonomie complète grâce aux ressources durables (hydroélectrique, éolien et solaire).

-"Les fantômes des corniches" de Baudouin Mouanda :
En république du Congo, le soleil ne décline pas, il tombe ! Dès qu’il disparait une nuit d’encre engloutit Brazzaville. En raison des incessantes coupures de courant dès la nuit tombée, les étudiants vont réviser leurs leçons à la lumière des lampadaires. La soif d’apprendre est la plus forte. Pour s’instruire tous les moyens sont bons : les grandes artères de la ville, comme les espaces publics (aéroport, ronds-points jardins, cimetières). Dans ce pays d’Afrique occidentale de 5,2 millions d’habitants, seule 47% de la population urbaine a accès à l’électricité. À Brazzaville, ces étudiant sont surnommés ‘‘les fantômes des corniches’’, du fait de trouver refuge dans ce qu’ils appellent ‘‘la grande bibliothèque à la belle étoile’’. Munis de lampes torches ou frontales, ils y récitent leurs cours d’histoire ou de langues.

-"Sous la peau" de Pauline Daniel :
Série réalisée pour et avec les Banques Alimentaires sur le thème de la « Lutte contre le gaspillage ». La question du gaspillage alimentaire apparaît comme une des préoccupations majeures d’aujourd’hui.
Les photographes culinaires sont d’autant plus concernés par cette question qu’ils sont parfois amenés à gâcher de la nourriture. Habituée à travailler avec le nec plus ultra du produit frais, Pauline Daniel a donc souhaité que la série soit ici intégralement réalisée avec des produits abîmés mais sublimés : épluchés, travaillés et scénarisés dévoilant leur éclat intérieur. Les fruits et légumes noircis ou nécrosés se révèlent non seulement propres à la consommation mais même dignes des plus beaux mets. Les images posent la question de l’attirance et de la répulsion et propose un cheminement de pensée vers la notion de ‘‘Beau à l’Intérieur’’.

-"Là où le temps ressemble à l'océan" de Pierrot Men :
L’oeuvre de Pierrot Men tient à la fois du reportage et de la photographie d’auteur ; elle est empreinte d’humanisme, elle sait nous faire ressentir toute la dignité dont sont habités les sujets qu’il photographie.
Finement composées, toujours avec discrétion, ses images font preuve d’une étonnante capacité à s’émerveiller sans cesse de son environnement : Madagascar. Pierrot Men nous invite à la rencontre de ceux qui vivent sur les côtes de l’île, des pêcheurs pour la plupart, hommes et femmes mais aussi des enfants dont il photographie le quotidien, tourné vers la mer.

-"Photographie au collège" :
Collèges participants : Collège Henri Lefeuvre - Arnage | Collège Nouvelle Chance - Le Mans | Collège Kennedy - Allonnes | Collège Saint-Benoit de Maupertuis - Le Mans | Collège Trouvé Chauvel - La Suze | Collège Bérengère de Navarre - Le Mans.
Le Département de la Sarthe coordonne une action d’éducation artistique et culturelle à destination des collégiens sarthois par le biais de la photographie. Cette année 5 classes présentent le résultat du travail de création réalisé pendant l’année scolaire 2021-2022 dans le cadre du dispositif Photographie au collège. Un espace bien spécifique du parc de l’Abbaye Royale de l’Épau leur est aujourd’hui dédié, une petite clairière bordée par les douves et scénographiée par Lucas Grandin.

-"Le sténopé immersif" (jusqu'au 31 juillet) :
Le sténopé est un procédé photographique simple, qui permet de réaliser des photographies argentiques sans appareil photo. Il se base sur le principe de la camera obscura. Un tout petit trou, fait à l’aide d’une tête d’aiguille, suffit à laisser entrer la lumière dans une boîte puis à la fixer sur un support photosensible (du papier photographique). Cette structure, créée par le Boucan des Arts et le collectif Clepsydre propose aux visiteurs de redécouvrir la magie de l’outil photographique et ses origines : « photos – graphein » – « l’écriture avec la lumière »
Le temps d'une demie journée, venez découvrir et essayer les techniques photographiques anciennes :
> Samedis 11 juin et 30 juillet : 14h30 à 17h30 (sur inscription) - Le Boucan des arts vous invite à entrer à l'intérieur de la drôle de Machine :
> Samedis 9 et 23 juillet : visites en continu de 19h00 à 20h30 (en accès libre).

*A partir du mois de juin, ce parcours est complété par une installation scénographique de l’artiste plasticien Lucas Grandin qui valorise les travaux réalisés par les collégiens des 5 établissements sarthois participants au dispositif « A l’école du regard, photographie au collège » accompagnés par 6 photographes intervenants.

Outre l’Abbaye royale de l’Epau, la saison photographique se déploie hors les murs avec :
-Sur les grilles de l’Hôtel du Département : Pour compléter, la programmation photos, fidèle à ses orientations, investit l’espace urbain en s’exposant en grand format dans des lieux de centralité et d’attractivité (grilles de l’Hôtel du département et Gare SNCF) ; elle offre ainsi au regard direct des passants et des usagers des esthétiques artistiques et photographiques renouvelées.

-« Dans l’intimité du sauvage... piéger la lumière, capturer l’instant » par Joël Geffray et Rémi Lepinay :
Cela fait bien longtemps que Joël Geffray et Rémi Lépinay entretiennent une liaison passionnée avec la nature... À force de patience, d’expériences, de découvertes, d’humilité, d’apprentissages, ils sont, en la côtoyant presque quotidiennement, parvenus à un rare degré d’intimité, et peut-être même de connivence avec celle qui tisse le fil rouge de leur vie de photographe et un peu de leur vie tout court... Leurs photos nous parlent des lumières du soir et de la fraîcheur des petits matins. Elles nous disent l’odeur de l’humus après la pluie, la magie des brumes automnales, la puissance du brame et les harmonies du chant du rouge-gorge.
Elles nous racontent le retour des voyageurs lointains et les douceurs vertes du printemps. Elles nous ouvrent les portes secrètes des chemins qui font briller les yeux, apaisent les âmes et réjouissent les coeurs (Jusqu’au 22 mai).

-Little people » par Slinkachu :
Street artiste britannique, Slinkachu réalise un travail photographique basée sur des installations originales dans les villes du monde entier.
Il utilise et remodèle des figurines miniatures qu’il installe dans l’espace urbain. Ces mises en scène, souvent piquantes et drôles sont ensuite laisser sur place pour le plaisir des passants attentifs (Du 10 septembre au 11 décembre).

-Sur les écluses du 11 juillet au 2 octobre 2022 :
Le voyage se poursuit sur des sites en bord de Sarthe pour inviter à la flânerie. Après Solesmes en 2019 et Roëzé-sur-Sarthe en 2020, c’est l’écluse de Malicorne-sur-Sarthe qui est intégrée à la saison photographique cette année. Ce sera l’occasion de revenir sur le travail de trois artistes que nous avions déjà eu le plaisir de présenter lors des précédentes éditions de la Saison photographique.

-À l’écluse de Roëzé-sur-Sarthe 72210 Roëzé-Sur-Sarthe :
« L’Invitation » par Jean-Marie Ghislain : Jean-Marie Ghislain a toujours eu peur de l’eau. Un jour, pour conjurer la peur et par défi, il décide de plonger au milieu des requins. C’est une révélation. Il vend tous ses biens et choisit de consacrer sa vie à cet animal.
Aujourd’hui, il est devenu le plus grand photographe de requins au monde. Les photographies présentées sont le fruit de milliers d’heures passées sous l’eau en compagnie des principales espèces, dans toutes les mers du globe. À travers chaque cliché, l’auteur fait partager l’émotion que lui procurent ses rencontres avec les requins, en restituant la beauté et la violence de l’un des derniers espaces naturels sauvages, l’océan.

-À l’écluse de Solesmes, Le Port de Juigné, 72300 Juigné-Sur-Sarthe :
« L’arc en ciel de Gaza » par Virginie Nguyen Hoang : Virginie Nguyen Hoang est une jeune photographe belge qui s’intéresse à l’exclusion sociale et aux conséquences socio-humaines des conflits. En 2014, elle découvre l’initiative du peintre Mohammed Alseidi « l’Arc-en-ciel de Gaza ». Le concept est original et participatif : cet artiste s’est associé aux habitants pour mettre de la couleur dans le quartier.
Murs, pots de fleur, encadrements de porte, murets ou encore pneus sont sublimés.

-À l’écluse de Malicorne- sur-Sarthe, 72270 Malicorne-Sur-Sarthe :
« Les variations sarthoises » par Nicolas Krief : Aimant sillonner la Sarthe, le photographe Nicolas krief nous livre une chronique saisonnière du territoire, de ses habitants, de ses paysages et de ses festivités. Avec beaucoup d’humour et un regard décalé, il laisse librement s’exprimer la dimension romanesque des situations les plus quotidiennes, des scènes les plus banales.



 
 
 
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