en 
 
 
cinema
Théâtre nouveautés festival   > actu <

 
 

- expo : Dessins bolonais du XVIème siècle dans les collections du Louvre (jusqu'au 16 janvier 2023)

le  21/09/2022   au musée du Louvre, rue de Rivoli 75001 Paris (ouvert tous les jours de 9 h à 18 h, sauf les mardis, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre. Nocturne jusqu’à 21 h 45 le vendredi)

Mise en scène de Roberta Serra, commissaire au musée du Louvre avec 44 feuilles écrit par ou plutôt dessiné par des artistes italiens


Cette exposition accompagne la parution du tome XII de l’Inventaire général des dessins italiens, dédié aux dessins bolonais du 16e siècle dans les collections du Louvre.

Cette exposition propose de découvrir l’évolution du dessin bolonais tout au long du XVIe siècle à travers une sélection de quarante-quatre feuilles, en mettant en valeur des personnalités artistiques majeures aux côtés d’autres demeurant parfois encore dans l’ombre, mais ayant énormément dessiné. L’exposition accompagne la parution du tome XII de l’Inventaire général des dessins italiens, consacré à l’école bolonaise du XVIe siècle, comprenant des dessins exécutés par des artistes natifs de la ville de Bologne, ou bolonais d’adoption, actifs avant l’arrivée des Carrache.

Dans les toutes premières années du Cinquecento, dans les ateliers de Francesco Francia, Peregrino da Cesena, Marcantonio Raimondi ou Amico Aspertini s’affirme une nouvelle manière de dessiner, raffinée et élégante, qui pousse parfois jusqu’au fantasque. Les personnalités moins connues d’Innocenzo da Imola, Bagnacavallo, Biagio Pupini et Girolamo da Treviso, actifs entre 1515 et 1550 environ, imprégnées de culture classique et raphaélesque, contribuent progressivement à la création d’un style nouveau, caractérisé par des effets d’ombre et de lumière particulièrement intenses, qui ouvrent la voie à la manière moderne.

Vers le milieu du siècle, Pellegrino Tibaldi importe à Bologne, depuis Rome, un nouveau langage monumental inspiré de Michel-Ange et dont le raffinement calligraphique doit beaucoup à Perino del Vaga. Puis, dans la seconde moitié du XVIe siècle, Prospero Fontana, Lorenzo Sabatini ou Orazio Sammachini, après s’être distingués dans plusieurs décors palatiaux, exportent leur style dans toute l’Emilie, puis, lorsqu’ils furent appelés au service du pape bolonais Grégoire XIII, à Rome et ses alentours.

Dans ces mêmes années, avec ses dessins de facture soignée, mais énergique, Bartolomeo Passerotti, l’artiste le plus puissant de l’école bolonaise, impose son nouveau regard analytique du naturel, prémices du langage artistique de la génération suivante.



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique