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- expos : Collection Pinault - « Forever Sixties » au Couvent des Jacobins à Rennes

le  10/06/2023   au Couvent des Jacobins (du mardi au dimanche, de 10h à 19h. Nocturne chaque mercredi jusque 21h), au Musée des beaux-arts, 20 quai Emile Zola (du mardi au dimanche, de 10h à 18h), à la Criée centre d'art contemporain, Place Honoré Commeurec (du mardi au di

Mise en scène de Emma Lavigne, directrice générale de la Collection Pinault, avec Tristan Bera, chargé de recherche. avec une multitude d'oeuvres écrit par ou plutôt proposé par 4 lieux à Rennes


Les expositions « Forever Sixties. L'esprit des années 1960 dans la Collection Pinault » et « Art is magic » ouvriront leurs portes au public le samedi 10 juin 2023.

Exporama, le rendez-vous annuel de l'art contemporain à Rennes, sera de retour à l'été 2023. Mis en œuvre par la Ville et la Métropole, ce festival propose aux publics un parcours urbain valorisant les multiples initiatives rennaises en matière d'art contemporain. Cette troisième édition aura pour expositions majeures « Forever Sixties - L’esprit des années 1960 dans la Collection Pinault » et « Art is magic », une rétrospective consacrée à l’artiste anglais Jeremy Deller.


Après « Debout ! » (2018) et « Au-delà de la couleur » (2021) au Couvent des Jacobins, la Collection Pinault, la Ville de Rennes et Rennes Métropole renouvellent leur collaboration à l’occasion d’une exposition inédite.

-« Forever Sixties. L’esprit des années 1960 dans la Collection Pinault » :
De quoi les Sixties sont-elles le nom ? Libération, répression, appropriation ? Sous influence anglo-américaine, cette décennie se caractérise par un boom démographique et économique sans précédent, l’émergence de la société de consommation et le début de la conquête spatiale. Marquées par les conflits idéologiques, la Guerre froide et les guerres de décolonisation, l’apogée violente du mouvement des droits civiques et la libération sexuelle, les Swingeing Sixties — années répressives comme intitulées par Richard Hamilton qui joue des mots « swinging » (basculant, oscillant, dansant) et « swingeing » (drastique, sévère) — sont aussi un champ de tensions opposant conservatisme et démocratisation, culture dominante et contre-cultures alternatives, conformisme mercantiliste et rêves d’évasion.

Produit et symptôme de l’époque, résolument engagé du côté du présent, le Pop Art aux États-Unis et en Europe affole le regard en redéfinissant, entre 1956 et 1968, les canons d’une modernité à bout de souffle et en insufflant un esprit critique et rebelle qui continue de posséder l’art contemporain. En rupture avec l’Abstraction des années 1950, le Pop, ainsi que le Nouveau Réalisme en France, renverse les hiérarchies et fait entrer, comme par collage, dans le domaine des arts et de la pensée, les enjeux et les objets du quotidien, la société du spectacle et la publicité, la réalité des luttes politiques, féministes et raciales et l’actualité des mass-médias qui transforme alors le monde occidental en un village global.

Avec les œuvres de Richard Avedon, Evelyne Axell, John Baldessari, Teresa Burga, Robert Colescott, Llyn Foulkes, Gilbert & George, Robert Gober, Richard Hamilton, David Hammons, Duane Hanson, Alain Jacquet, Edward Kienholz, Kiki Kogelnik, Barbara Kruger, Christian Marclay, Tim Noble & Sue Webster, Raymond Pettibon, Michelangelo Pistoletto, Richard Prince, Martial Raysse, Ed Ruscha, Niki de Saint Phalle, Sturtevant, Jerzy Ryszard « Jurry » Zielinski...

Avec un choix de pochettes de disques historiques et une playlist de près de cent titres emblématiques des années soixante conçue spécialement par Etienne Daho à l’occasion de l’exposition.

-« Art is magic », une rétrospective par Jeremy Deller :
« Art is magic » est la première rétrospective en France du célèbre artiste britannique Jeremy Deller (1966, Londres), lauréat du prestigieux Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013. Jeremy Deller s’intéresse aux cultures populaires et aux contre-cultures. Les questions sociales, l’histoire, mais aussi la musique, sont au centre des investigations de l’artiste. Teintées d’un humour acide et d'un discours socio-politique assumé, ses œuvres font un lien entre la culture – vernaculaire ou de masse – et le monde du travail. Ses recherches l’ont mené à explorer l’histoire sociale de son pays et au-delà, à travers les conflits sociaux de l’ère thatchérienne, le groupe Depeche Mode, le monde du catch, les ferments du Brexit, ou encore l’Acid house et le mouvement rave, avec le souci constant d’impliquer d’autres personnes dans le processus créatif.

-Une rétrospective en trois univers :
Le Musée des beaux-arts livre un panorama de sa création depuis les années 2000, avec des dispositifs qui combinent performance, vidéo et installation.

À la Criée centre d'art contemporain, l'ensemble Warning Graphic Content réunit les œuvres imprimées et les affiches de Jeremy Deller de 1993 à 2021, soit plus d'une centaine de pièces. En écho, dans le diaporama Beyond the White Wall, Jeremy Deller raconte, en voix off, les projets qu'il a réalisés dans l'espace public et qui floutent les frontières entre l'espace de l'art et l'espace social.

Le parcours au Frac Bretagne présente Jeremy Deller comme le grand observateur de la culture vernaculaire au Royaume-Uni. Réunissant dessin, peinture, cinéma, performances, costumes, décoration, opinions politiques et humour, ainsi qu’objets étonnants.

* Commissariat : Etienne Bernard, directeur du Frac Bretagne, Jean-Roch Bouiller,
directeur du Musée des beaux-arts, Sophie Kaplan, directrice de la Criée centre d'art
contemporain, Claire Lignereux, responsable art moderne et contemporain au
Musée des beaux-arts et coordinatrice Exporama.



 
 
 
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