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- expo : Les alchimistes du sensible - Léa Habourdin, Ilanit Illouz, Almudena Romero, Laure Winants et Tamaki Yoshida à la Fisheye Gallery à Paris (jusqu'au 6 mai)

le  09/03/2023   au sein de la Fisheye Gallery, 2 rue de l'Hôpital Saint-Louis 75010 Paris (du mercredi au vendredi 14 h-19 h, et Samedi 11 h-18 h)

Mise en scène de Salomé d’Ornano, directrice de la galerie avec des photographies écrit par ou plutôt créé par Léa Habourdin, Ilanit Illouz, Almudena Romero, Laure Winants et Tamaki Yoshida




Du 9 mars au 6 mai 2023, la Fisheye Gallery réunit Léa Habourdin, Almudena Romero, Laure Winants, Ilanit Illouz et Tamaki Yoshida, cinq femmes photographes et plasticiennes animées par une préoccupation commune : le devenir de l’environnement.

En véritables alchimistes du réel, la matière première, dépourvue de toute transformation humaine, est au coeur de leurs oeuvres uniques et encore inédites pour la plupart. Sel, végétaux, charbon ou fragments d’érosion…

Entre démarche scientifique et artistique, les agents naturels dévoilent ce que l’oeil urbain ne perçoit plus.

-Léa Habourdin :
Née en 1985 dans le nord de la France, Léa Habourdin a fait ses premières armes à l’école Estienne puis à l’ENSP d’Arles, où elle étudie l’estampe puis la photographie. Fascinée par le monde et l’organisation des différentes formes de vie, ses images traduisent une volonté de dépeindre la nature selon plusieurs paradigmes qui entrent en résonance avec notre manière d’appréhender le sauvage.
À cet effet, l’artiste convoque des domaines tels que l’éthologie, la recherche en sciences appliquées ou encore la botanique dans un entremêlement de clichés et de dessins.
Son travail a été récompensé de nombreuses fois, elle a été notamment lauréate de la Carte Blanche PMU – le BAL en 2015, de la bourse de recherche du CIPGP en 2019, et de la bourse d’aide à la création du CNAP en 2020. En 2022, « Images-forêts : des mondes en extension » fait l’objet d’une exposition personnelle aux Rencontres d’Arles.

-Ilanit Illouz :
Fascinée par le récit de l’invisible, Ilannit Illouz développe une série de processus de reproduction photographique et mécanique.
Ceux-ci lui permettent d’assouvir son besoin d’arpenter, d’enquêter et d’observer le réel pour mieux appréhender le monde alentour et ses paradoxes. En dégradant ses clichés, l’artiste entend les révéler à la lueur d’un tout autre prisme et déploie, en creux, une réflexion sur l’histoire sociale, politique et économique, sur la trace et la disparition.
En 2018, Ilannit Illouz est lauréate de la commande photographique nationale Flux, une société en mouvement du Cnap. En 2020, elle présente « Les Doline » à l’Institut pour la photographie de Lille, en partenariat avec le CRP/. En 2021, elle reçoit le Prix du Public du Prix Découverte Louis Roederer aux Rencontres d’Arles et participera au Festival International de Photographie Jimei x Arles en Chine puis en 2022 elle participe à Fata Morgana, premier festival d’art contemporain au Jeu de Paume.

-Almudena Romero :
Installée à Londres, Almudena Romero se plaît à explorer la multiplicité des processus photographiques. Au fil de ses créations, l’artiste visuelle madrilène étudie notre relation à l’environnement tout en interrogeant le rôle que son statut lui incombe au sein de la crise écologique actuelle. À l’aide de procédés naturellement présents dans la flore comme la photopériodicité, le photoblanchiment ou la photosynthèse, elle mène une réflexion à la lisière entre les sciences, les arts, la philosophie et l’intime sur la production, la reproduction et la durabilité.
Son travail a été exposé dans des institutions publiques internationales, notamment le Victoria and Albert Museum (Royaume-Uni), la National Portrait Gallery (Royaume-Uni), la TATE Modern-TATE Exchange (Royaume-Uni), Nominée au prix Pictet en 2020 et expose aux Rencontres d’Arles 2021 (FR) avec le prix BMW Residency Award.

-Laure Winants :
Artiste/chercheuse Laure Winants développe des projets interdisciplinaires et expérimentaux. Elle s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire selon ces sujets de recherches, son travail porte sur l’étude des phénomènes naturels et la question environnementale. Laure Winants accompagne des missions scientifiques et sur place elle multiplie les prélèvements de matières minérales qu’elle utilise comme pigment dans ses tirages insitu. La pratique artistique de Laure est un point de rencontre entre
l’expérimentation de la matière et la recherche avec les instruments scientifiques tels que les capteurs, le lidar, la géodésie et le photogramme.
Elle a pris part à plusieurs expositions nationales et internationales, notamment à Berlin, Reykjavik, Bruxelles, Liège, Toulouse, Paris et bientôt Stockholm, Luxembourg et Osaka.
Son travail se retrouve dans deux collections publiques à la Fondation des Arts au Luxembourg et au Palais de Liège.

-Tamaki Yoshida :
Alors qu’elle découvre ses tirages pris à Hokkaidō, ville de naissance de sa mère, Tamaki Yoshida constate que l’une de ses images a été altérée par une erreur de développement. Son sujet, un cerf, est ainsi « rongé par la chimie ».
Sensible à la cause animale et à ce qu’elle perçoit comme un signe, l’artiste s’empare de cette maladresse pour créer un véritable dialogue entre écologie et toxicité. À l’aide d’agents tiers, elle transforme le réel pour plonger celui ou celle qui regarde dans un univers merveilleux, qui inspire aussi bien le rêve que le cauchemar.
Avec poésie, elle nous invite ainsi à repenser la manière dont nous habitons notre environnement.
Tamaki Yoshida a remporté de nombreuses récompenses. En 2019 elle reçoit le prix CANON New Cosmos of Photography pour la performance remarquable, et le prix Gold NY ADC. La même année elle devient finaliste du 7e prix international Marianne Brandt. En 2021 elle est récompensée par le grand prix KYOTOGRAPHIE KG+SELECT.



 
 
 
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