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- expo : Astrid de La Forest au Musée Jenisch - Vevey (Suisse) jusqu'au 29 octobre
le 20/06/2023
au
musée Jenisch, Avenue de la Gare 21800 Vevey (Suisse)
Mise en scène de Astrid de La Forest avec une cinquantaine d’œuvres écrit par ou plutôt créé par Astrid de La Forest
La cinquantaine d’œuvres réunies dans cette rétrospective permettent de découvrir le regard particulier que porte Astrid de La Forest sur le monde dans lequel nous vivons. Ainsi arbres, plantes et animaux, îles ou montagnes, jardins et personnages sont-ils saisis dans le moment même où ils surgissent et frappent le regard. Mais à la surprise de la première rencontre le peintre associe encore son art de graver qui permet d’inscrire ces figures du vivant sur le blanc du papier et de les faire respirer durablement sous nos yeux.
Nous pourrons y découvrir la série acquise par la Fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex, ainsi qu’une rétrospective qui commence dans le Morvan et chemine à travers les différents lieux où Astrid de La Forest a travaillé, de la Tasmanie à la Villa Médicis, en passant par l’Irlande et Thomery où l’artiste a son atelier.
On y retrouvera entre autres les séries : Prends garde à la douceur des choses, Jardins, Paysages, Montagnes, Irlande ainsi qu’une création unique Mémoire de l’arbre de 10 m2, réalisée spécifiquement pour le Musée Jenisch Vevey.
-L'auteure : Astrid de La Forest, artiste plasticienne, est née en 1962 à Paris, elle vit et travaille en Seine-et-Marne. À dix-sept ans, elle entre à l’ÉSAG (École supérieure des arts graphiques) de la rue du Dragon. Dès sa sortie, elle intègre l’équipe de décor du théâtre des Amandiers sous la direction de Richard Peduzzi et de Patrice Chéreau. Elle réalise pour ce dernier l’affiche d’Ivanov de Tchekhov, son premier monotype. Elle collabore comme illustratrice dans de nombreux médias et son talent de portraitiste la conduit à devenir dessinatrice judiciaire pour la télévision dans les procès politiques et d’assises qu’elle suivra pendant dix ans, couvrant ainsi les procès Touvier, Action directe, ETA, etc. Une exposition itinérante de la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou, « Traits de Justice», a retracé cette expérience en 2010. Installée en Bourgogne dans les années 1990, Astrid de La Forest se consacre d’abord totalement à la peinture puis à la gravure à partir de 1995. Elle a travaillé dans les ateliers Lacourière-Frélaut dont elle a assuré la dernière exposition, René Tazé, et enfin Raymond Meyer à Pully, en Suisse, avec qui elle a développé ses techniques particulières lui permettant de réaliser de grands formats tant en gravure qu’en monotype. Elle a parfait sa technique à travers le monde dans de nombreuses résidences d’artistes comme l’Institut français de Tétouan au Maroc, en Tasmanie, au Japon, en Irlande et à la Villa Médicis. Astrid de La Forest utilise plusieurs techniques de gravure, eau forte, aquatinte, pointe sèche et carborundum qu’elle pratique soit seules, soit associées, sur des séries limitées ou en monotype. Ses sujets sont essentiellement pris dans la nature, le monde animal, les portraits, sous formes d’aquarelles qu’elle retranscrit en estampes de grand format. Elle a notamment exposé en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et à Paris et est représentée par la galerie Documents 15 (Paris). Astrid de La Forest a enseigné quatre ans au sein de l’équipe d’arts plastiques de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. En 2016, elle est la première femme élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France en section gravure. En 2023, une exposition monographique aura lieu au Musée Jenisch Vevey en Suisse.
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