- Présentation de Grease en coulisses au théâtre Mogador

le  07/09/2017   au au théâtre Mogador

Mise en scène de Véronique Baudelier avec Nicolas Engel, Véronique Bandelier, Eric Lousteau, Corinne Page et Dominique Trottein écrit par Jim Jacobs et Warren Casey



-Nicolas Engel (adaptateur) : « Grease n’est pas au départ un film culte mais bel et bien une pièce de théâtre (extrait avec Richard Gere dans le rôle principal). Les 2 amis Jim Jacobs et Warren Casey, concepteurs et créateurs de l’œuvre, ont voulu dépeindre leurs années de lycée à Chicago dans les années 50. C’est Warren Casey qui, au chômage, a écrit en premier les bases du spectacle dans les années 70. Après une semaine d’exploitation dans une salle de théâtre à Chicago, ce fut le succès, réadapté dans certaines villes où Grease était joué tel qu’à New York. En tant qu’adaptateur, j’ai réécrit un certain nombre de chansons qui n’existaient ni dans le film ni dans la pièce originale. Grease a toujours été en évolution constante et cette nouvelle adaptation, autour de l’adolescence d’une bande de potes à la American graffiti, n’a encore jamais été vue ailleurs sur scène, afin de bien mettre en avant le genre musical d’une manière naturelle, totalement réorchestrée et interprétée moitié en français et moitié en anglais ».

-Véronique Bandelier (chorégraphe/metteur en scène) : on assiste à une répétition, celle d’une chanson à la fin du 1er acte.

-Eric Lousteau (producteur exécutif) : « Après la rénovation du théâtre Mogador suite à un incendie survenu en septembre 2016, c’est dans un bâtiment entièrement rénové avec un nouvel univers à offrir au public (notamment, une traduction simultanée des chansons et des dialogues en anglais) que je vais vous présenter quelques techniciens (et non des moindres) ».
*Eric Van Der Palen (scénographe) : « Je coordonne l’ensemble artistique, depuis l’idée de base jusqu’à la réalisation finale en passant par les maquettes, les décors, les costumes, les répétitions, la mise en scène, bref, la technique et tous ses différents corps de métier ».
*Julius Tessarech (concepteur son) : « Je sonorise l’ensemble des sons, depuis les voix qui sont assez proches du théâtre parlé, jusqu’à l’orchestre sur scène. C’est un véritable travail de découpage, que ce soit pour chaque comédien et sa réplique, ou pour les scènes musicales comme celles de comédie. D’ailleurs, on a mis les musiciens sur scène pour qu’ils participent complètement au spectacle afin d’apporter une promiscuité, un plus ».
*Matthieu Patriarca (concepteur lumières) : « La technique ne doit d’aucune façon apparaître. Il faut être le plus discret possible afin de mettre en lumière le décor classique des années 50 ainsi que les artistes. Je m’occupe du choix du matériel à utiliser, sa position exacte dans le spectacle, et l’intégration de la lumière à travers chaque décor (selon les accessoires, les changements de scène, jusqu’à la voiture de course, une Cobra presque flambant neuve). C’est un jeu d’équilibre : il n’y a pas ici de création à l’aveugle !

-Corinne Page (chef costumière) : « Ici, on fabrique 80% des costumes des filles : pour les garçons, c’est un peu plus facile, on achète leurs fringues dans les commerces existants. On part d’une maquette dessinée, on prend les mesures de chacun(e) des protagonistes comédiens, on choisit le tissu, on rectifie par-ci, on aménage par-là, on remplace un peu partout et on finit par faire 2 à 3 exemplaires des costumes, notamment pour les doublures. Au final, il faut compter 6 à 7 costumes par comédien lors de la représentation, ce qui fait plus de 180 costumes pour toute la troupe, musiciens compris ».

-Dominique Trottein (directeur musical résident) : « On recréé le rock et le swing des années 50, celui que l’on entend en grande partie dans le film. On essaye de retrouver ce son, cette identité musicale proche de ces années-là. Tout est joué en live ou, si vous préférez, on fait une musique « bio ». On vous offre 3 extraits tirés du spectacle à venir (avec l’intermédiaire de 3 cuivres musiciens) ».