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La petite sirène (jusqu'au 6 mai)

le  17/02/2018   au théâtre Le Lucernaire, 53 rue Notre Dame des Champs 75006 Paris (les mercredis et samedis à 15h, dimanches à 11h et pendant les vacances scolaires tous les jours sauf les lundis aux mêmes heures)

Mise en scène de Freddy Viau avec Clémence Viandier ou Eloïse Bloch, Emma Darmon ou Laetitia Richard, Angélique Fridblatt ou Marie-Béatrice Dardenne, James Groguelin ou Alexandre Cattez, Romain Ogerau ou Régis Chaussard écrit par Hans Christian Andersen




On a tous à l’esprit ce célèbre conte d’Andersen qui raconte le désir impétueux d’une jeune sirène aventureuse, aussi volontaire qu’intrépide, à voyager vers la surface de l’océan afin de surpasser sa peur et, surtout, de braver les obstacles pour pouvoir découvrir coûte que coûte un monde inconnu au dessus de la mer, celui des humains. On a également en tête la version féérique et quelque peu romancée qu’en ont fait les studios Walt Disney en 1990 (exit Splash en prises de vue réelles !). A partir de ce constat de base, il n’y avait plus qu’à espérer retrouver sur scène l’ambiance et l’univers magiques, du moins une partie, de cette fable merveilleuse qui a enchanté tant d’enfants, et sûrement de parents, depuis plusieurs générations !
Fort est de constater que si les moyens sont tout autre voire même assez différents de ceux connus – un décor certes très sobre mais néanmoins astucieux, avec des accessoires originaux aussi divers que variés, qui permet à chacun des intervenant(e)s de se changer, pardon, de se métamorphoser (les queues de sirènes sont ici représentées par des froufrous qui cachent le bas des jambes) plus ou moins à l’abri des regards du public pendant que les autres jouent sur scène -, l’œuvre originale est ici respectée quasiment à la lettre (quelques jeux de mots autour de la mer en prime !), tour à tour souriante et mystérieuse, joyeuse et sombre, espiègle et dangereuse. Cette fois, pas de chansons mais des effets visuels et sonores qui nous « plongent » autant dans les fonds marins que sur la terre ferme et sur le pont d’un navire !
Ariel a beau s’appeler ici Siriella, cela n’enlève en rien le côté fantastique et charmant de l’histoire que nos chères têtes blondes – brunes et rousses – connaissent par cœur, d’autant que les 5 comédiens, qui œuvrent à restituer au mieux l’authentique narration, récitent à tour de rôle les évènements qui se déroulent devant nos yeux. D’ailleurs à ce sujet et simplement en aparté, celle qui interprète la sorcière ressemble étrangement à Ursula dans le film d’animation ! Bref, une mise en scène qui laisse pas mal de place à l’imagination et aux rêves, en espérant qu’elle donnera peut-être envie à nos enfants de respecter la mer un peu plus que leurs aînés...

C.LB



 
 
 
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