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La moustache

le  22/01/2019   au Splendid Saint-Martin, 48 rue du fbg Saint-Martin 75010 Paris (du mardi au samedi à 21h et matinées samedi à 17h et dimanche à 15h)

Mise en scène de Jean-Luc Moreau avec Jean Benguigui, Fabrice Donnio, Sacha Judaszko, Pauline Lefevre et Patrick Mille écrit par Sacha Judaszko et Fabrice Donnio




Voilà un titre de pièce qui résonne voire qui claque comme celui du Prénom qui l’avait été tout autant à l’époque de ses toutes 1ères représentations au théâtre – et qu’il est d’ailleurs rejoué à nouveau actuellement ! Cette fameuse moustache, sous ses allures discrètes et on ne peut plus anodines, va pourtant bel et bien déclencher une réaction en chaîne et un grand nombre de quiproquos et autres dérives - et ainsi de suite - alors qu’elle n’était qu’un tout petit détail, lors d’un rasage malencontreusement raté, dans la vie de plusieurs personnes.
A partir d’une simple coupure d’électricité, voici qu’un homme, affublé d’une « drôle » de touffe de poils sous le nez à l’image connotée plutôt « forte » voire « dangereuse », se retrouve embarqué - et par la même occasion chamboulé bien malgré lui - dans une spirale de confusions, amalgames, imbroglios, aprioris et opinions (politiques entre autres) qui pourraient bien faire éclater ou, si vous préférez, faire voler en éclat son existence pépère et celle presque similaire de ses proches. Les préjugés ont la vie dure ! Et c’est parti comme ça pour 1h30 dans un rythme délirant, certes parfois un peu outrancier par moment mais néanmoins effréné, avec un humour décapent et des personnages haut en couleur.
Tous les acteurs – ils sont 5 (1 femme et 4 hommes dont les 2 auteurs) – sont bons sans exception, tous convaincants, tous crédibles et tous comiques. Si les situations bien écrites pétillent crescendo et défilent à toute vitesse (il y a forcément du Jean-Luc Moreau là-dessous !), c’est pour mieux rebondir sur des révélations embarrassantes, des malentendus contraignants, sans oublier des accusations aussi décalées et absurdes les unes que les autres. C’est sûr, « ça va beaucoup trop loin ! », comme le répète régulièrement l’un des protagonistes, mais « ça va faire fureur » pour notre plus grand plaisir et notre plus grande joie...

C.LB



 
 
 
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