en 
 
 
cinema

 
 

Dormir cent ans (grande tournée jusqu’en juin 2017)

le  23/06/2016   au théâtre Paris-Villette, 211 avenue Jean Jaurès 75019 Paris (les 14, 17, 23, 24/06 et 01/07 à 19h, les 15 et 22/06 à 15h, les 18, 25, 30/06 et 02/07 à 20h, les 19, 25/06 et 02/07 à 16h)

Mise en scène de Pauline Bureau avec Yann Burlot, Nicolas Chupin, Marie Nicolle, Géraldine Martineau en alternance avec Camille Garcia écrit par Pauline Bureau




Qui n’a pas rêvé de dormir 100 ans et d’être réveillé par un Prince Charmant ? Pauline Bureau et sa compagnie « La part des anges » ont coécrit ce texte « Dormir cent ans", publié chez Acte Sud et qui aborde le difficile passage de l’enfance à l’adolescence, les transformations du corps et les parents qui énervent et vous manquent à la fois.
Sur scène, dans un décor minimaliste, 2 univers : le réel avec Aurore, 12 ans, qui dès qu’elle rentre de l’école, se met au piano et compte les mots, les pas, les bouchées, et les notes. Et de son côté, Théo, 13 ans, qui s’ennuie en attendant son père, si bien qu’il s’est inventé un compagnon imaginaire, un crapaud sorti tout droit d’une bande dessinée que lui seul voit et qui se réfugie parfois dans le réfrigérateur !
La féerie intervient « réellement » grâce à des vidéos magiques. Le réel glisse alors vers le fantastique : Aurore et Théo finissent par se trouver dans une forêt où le lapin d’Alice côtoie un tigre rugissant. Séquence extraordinaire lorsqu’Aurore chevauche le fauve ou, du moins, son image (Bravo à Yves Kuperberg, responsable de la scénographie et de la réalisation visuelle, ainsi que d’Alex Forge, responsable de la composition des effets visuels). Si Aurore et Théo ne finissent pas par se marier et avoir beaucoup d’enfants, ces deux-là auront néanmoins échangé un baiser avant le retour à la réalité.
Géraldine Martineau, Molière 2016 de la révélation féminine pour son rôle d’un enfant (encore!) dans le « Poisson belge » et Marie Nicolle, qui joue Théo et la mère d’Aurore, ont cependant du mal à nous faire croire en leur amour naissant, malgré un très joli texte poétique et une scénographie qui à elle seule mérite que l’on rejoigne le théâtre Paris-Villette…

L.BV



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique