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Mon meilleur copain (jusqu'au 2 septembre)

le  19/07/2017   au Comédie Caumartin, 25 rue Caumartin 75009 Paris (du mardi au samedi à 20h45 et matinée samedi à 17h)

Mise en scène de Anthony Marty avec Arnaud Cermolacce, Anthony Marty, Florence Fakhimi, Marion Christmann et Anne-Laure Estournes écrit par Eric Assous




Le fameux et néanmoins auteur Eric Assous nous a souvent habitué à des œuvres à succès telles que Les montagnes russes (avec entre autres Alain Delon), L’illusion conjugale, Une journée ordinaire, Nos femmes, et Représailles, certaines fortement teintées d’humour et de fantaisie, comme par exemple Les belles-sœurs, Secret de famille, Le technicien Les hommes préfèrent mentir, ou bien encore Les conjoints. Concernant Mon meilleur copain, il nous offre une pièce de boulevard dont il a le secret, toute en nuance dite « conjugale » et en excès divers, déjà jouée en 2011 avec, à l’époque dans les rôles principaux, Dany Brillant et Roland Marchisio.
Cette fois, la nouvelle troupe qui l’interprète ne manque pas de piment ni de talent, loin de là, surtout Arnaud Cermolacce avec ses faux airs de Christian Clavier jeune et en pleine puissance, dans le rôle de l’ami volage, aussi odieux qu’égoïste, qui se sert des autres et notamment de son « meilleur copain » (sous les traits d’Anthony Marty), pour tenter de sauver son mariage. Enième sujet de prédilection de son créateur cité ci-dessus qui permet à 5 très bons comédiens de jouer à fond la carte de l’exagération, de la manipulation et de la trahison, à grands coups de prétextes fallacieux, de mensonges éhontés, de quiproquos soulignés et de malentendus appuyés. A celui ou celle qui s’en sortira sans trop de casse !
Bien sûr que vous aurez le droit à quelques chamailleries de rigueur, à des disputes en-veux-tu-en-voilà et à des engueulades dans les règles de l’art, ainsi qu’à des rapports plus ou moins « catastrophiques » entre proches, sans oublier des magouilles grosses comme çà et toujours prompt à nous faire rire de bon cœur ! Voilà donc une comédie « vaudevillesque » classique parfaitement d’été, certes quelque peu poussée sur les bords « caricaturaux », parfois à la limite du dérapage mais toutefois contrôlé, rythmée à souhait, voire enlevée dans une version crescendo, pleine de « bonnes consciences » et de « circonstances atténuantes » à la clé, bref, bourrée d’allusions plutôt « cash » comme l’affirme l’un des protagonistes tout feu tout flamme....

C.LB



 
 
 
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