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Le jardin d’Alphonse

le  19/01/2018   au théâtre Michel, 38 rue des Mathurins 75008 Paris (mardi et mercredi à 20h30 et du jeudi au samedi à 19h jusqu'au 04/03)

Mise en scène de Didier Caron avec Julia Dorval, Sandrine De Berre, Véronique Viel, Arnaud Pfeiffer, Didier Caron, Karina Marimon, Christiane Ludot, Romain Fleury et Michel Feder écrit par Didier Caron




Ca y est, on a trouvé La pièce parisienne de cet été - voire peut-être même un peu plus... -, celle qui va assurément remporter tous les suffrages auprès des spectateurs plus ou moins sceptiques qu’en à la qualité des œuvres qui se jouent en général dans la Capitale à cette période ! Vous aurez beau avoir une certaine méfiance, on vous dit que c’est le spectacle à ne pas louper, d’autant qu’il est question cette fois aussi bien de drame que d’humour, de règlements de compte que de scènes comiques, de rancœurs que de joie.
En effet, vous n’échapperez pas à une bonne humeur affichée lorsque vous sortirez du théâtre Michel après avoir vu cette histoire autour des secrets d’une « grande » famille réunie après un enterrement, re ou plutôt décomposée (9 comédiens et comédiennes sur scène !), se déchirer puis tenter de se rabibocher tant bien que mal, à coups de surprises, révélations « choc » et autres mystères enfin dévoilés, chacun ayant quelque chose à annoncer et/ou à se reprocher. On navigue ici entre souvenirs enfouis et allusions détournées, entre souffrance intérieure et pics acérés, larmes au bord des yeux et réparties très pertinentes. Bref, un festival qui promet !
Quelle troupe formidable, dirigée et notamment jouée par l’auteur Didier Caron ! Que du bon, surtout l’excellente et truculente Karina Marimon en cruche de service qui apporte son lot de remarques à la fois drôles et désobligeantes, véritable bouffée d’air frais afin de dédramatiser cette situation intenable pour tous. On a là représenté une « sacrée » palette de personnalités humaines existantes, aussi diverses que variées (l’une rebelle et l’autre givrée, l’une pénible et l’autre illuminée, l’une « belle blonde pimbêche et manipulatrice », l’autre « playboy dépassé » et la dernière « baba-cool attardée ») et pas un(e) pour forcément rattraper l’autre.
Vous dire que l’on boit du petit lait en regardant cette pièce est vrai et en rien péjoratif, tant les caractères dépeints sont (as)sûrement ceux que vous avez sans doute déjà rencontrés ou vécus ! Quoi qu’il en soit, vous vous y retrouverez dans ces portraits tour à tour cinglants et amusants, où certaines « valeurs volent en éclat », autour de remises en cause de nos petits travers sur fond de (chic pour trouver les) bons mots et de jugements portés sans retenue....

C.LB



 
 
 
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