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Cirque Alexis Grüss : Origines (jusqu’au 3 mars 2019 à Paris puis en tournée dans les Zénith en France)

le  30/11/2018   au chapiteau Alexis Gruss – carrefour des Cascades à la Porte de Passy 75016 Paris (séances selon les jours à 15h, 16, 20h et 20h30)

Mise en scène de Stéphan Gruss avec une quinzaine d’artistes dont des écuyers et des acrobates écrit par Alexis Gruss et Sandrine Iard




Oubliez un peu le cirque d’antan tel que vous avez pu le voir dans votre tendre enfance et penchez-vous plutôt sur celui bien actuel, devenu aujourd’hui post-animal par la force des choses ! En effet, finis dorénavant la présence de fauves, ours et autres bestiaires éclectiques dit plus ou moins sauvages, et place maintenant à des tableaux dans un esprit plus traditionnel avec des jongleurs, des équilibristes, des funambules, des clowns, des trapézistes, des voltigeurs, des acrobates, sans oublier bien sûr des dresseurs et des cavaliers.
Pourtant, Alexis Grüss, directeur du cirque national portant son nom et reconnu dans le métier comme étant l’un des précurseurs en matière de show hippique (il est un maître écuyer émérite), a décidé de nous proposer pour sa 44ème création un retour aux sources 250 en arrière, une sorte de voyage dans le temps jusqu’à nos jours façon historique autour de l’inventeur du cirque équestre, l’anglais Philip Astley, et cela à travers plusieurs numéros scéniques (29 en tout) dans une version en majorité à l’ancienne (tenue d’époque comprise) où le cheval, pardon, les chevaux sont à l’honneur, ayant ici une place prépondérante à chaque nouvelle démonstration artistique sur la piste.
Si la plus belle conquête de l’homme est quasi-omniprésente au programme sous le beau chapiteau d’Alexis Grüss (participation de ce dernier incluse dans plusieurs exhibitions), les démonstrations ont tendance à tourner légèrement à la répétition, certes avec beaucoup de grâce et d’adresse à la clé mais sans véritable évolution ni originalité au final, dans une impression de déjà-vu. Sans (aucun) doute la faute à une ambiance générale particulièrement propice à la discipline, voire à la rigueur, limite à la solennité, et donc une réaction de lassitude, venant surtout de la part du jeune public, ne se fait pas attendre très longtemps au point de se faire ressentir fortement au bout de 2h30 (avec entracte tout de même !).
L’absence de burlesque comme de facéties en est sûrement la cause, du moins, à « l’origine ».....

C.LB



 
 
 
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