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On est mal Macron, on est mal

le  18/10/2019   au théâtre des 2 Anes, 100 boulevard de Clichy 75018 Paris (jeudi, vendredi et samedi à 20h30, matinées samedi à 16h et dimanche à 15h)

Mise en scène de Jacques Mailhot avec Jacques Mailhot, Michel Guidoni, Florence Brunold, Gilles Détroit et Paul Dureau écrit par Jacques Mailhot




C’est toujours un très grand plaisir de retrouver la petite troupe de chansonniers du théâtre des 2 ânes pour leur nouveau spectacle qui parodie cette fois une célèbre réplique publicitaire télévisée. Pas un(e) ne manque à l’appel pour vous déclamer, les un(e)s après les autres, leurs remarques caustiques, leurs regards pertinents et autres critiques croquignolettes sur l’actualité « brûlante », autant des aléas de nos politiques que des travers de notre société, le tout entrecoupée de chansons humoristiques.
Il y a toujours beaucoup à redire sur ce qui se passe dans notre pays et ailleurs, sur les arcanes du pouvoir comme sur les dérapages de ceux qui nous gouvernent, ne manquant jamais de souligner là où ça fait mal et où ça ne fonctionne pas tel qu’on l’aurait (tant) espéré. Quel meilleur remède que ce défouloir sous forme de show rondement mené de 2 heures non-stop où chacun(e) en prend pour son grade ! Tout y passe, de la jeune Greta sur le climat à Marlène Schiappa et ses blablas, d’Anne Hidalgo et ses travaux à Brigitte Macron et son « fiston », de Sarkozy et Carla Bruni à François Hollande sur son scooter, en passant par Donald Trump et Angela Merkel...
Chacun(e) y va de son « récital » soit en textes (Jacques Mailhot, comme d’habitude excellent) soit en chansons (Michel Guidoni, toujours succulent), ponctué de bons mots (Paul Dureau, le petit jeune qui monte), de traits d’esprit (Florence Brunold avec son contrôle scolaire revu et corrigé) et d’allusions spirituelles (l’impayable Gilles Detroit qui dissèque les consignes absurdes). S’il y avait un reproche à formuler, ce serait celui autour de certaines reprises et autres redites, déjà entendues lors de leurs précédentes représentations. Quoi qu’il en soit, on s’amuse encore devant leurs bonhommies et leurs facéties finement travaillées, même si quelques-unes sonnent un brin classique voire désuète (un final à la manière d’une fable récitée en vers...et contre tout !)...

C.LB



 
 
 
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